L’ICT est une composante essentielle de notre envirionnement de travail aujourd’hui. Et les risques inhérents à la discipline sont de plus en plus aigus. En effet, comme le précise la coalition: « Des centaines de milliers d’ordinateurs sont infectés chaque année dans notre pays. Le coût de la cybercriminalité est estimé à 3,5 milliards d’euros, soit plus de 1 % du PIB. Pourtant, la lutte contre la cybercriminalité reste très compartimentée. Malgré de nombreuses initiatives louables, chacun mène encore aujourd’hui son propre combat contre les cybercriminels. »

Proximus, la FEB, le CERT.be, le B-CCENTRE et la Solvay Brussels School viennent donc de créer la Cyber Security Coalition. Cette coalition regroupera dans un premier temps une cinquantaine d’acteurs clés issus du monde académique, du secteur des entreprises et des pouvoirs publics afin de partager connaissances et expériences et d’obtenir ensemble une vue globale du paysage de la cybersécurité.

La coalition entend réaliser des avancées significatives à court terme sur trois fronts:

Partage de connaissances

La cybersécurité couvre un vaste domaine allant de la technologie à la législation, de l’expert au simple collaborateur, des incidents quotidiens aux piratages complexes et au cyberespionnage. Elle exige une approche à 360° et nécessite dès lors un échange intersectoriel.

Sensibilisation

La coalition mettra sur pied des initiatives de sensibilisation concrètes et des campagnes nationales. Les membres de la coalition ont déjà tous énormément investi, à titre individuel, dans des campagnes de sensibilisation. Ils souhaitent à présent partager cette expérience avec d’autres entreprises et organisations ainsi que le grand public. Une session interactive ouverte aura également lieu chaque année.

Recommandations stratégiques

La coalition identifiera les principaux points névralgiques, faiblesses et défis et élaborera une série de solutions et de recommandations concrètes, tant pour les pouvoirs publics que pour le secteur privé et le monde académique. Elle entreprend cette initiative en raison du besoin urgent d’une approche cohérente et de la prolifération des risques. À charge ensuite, pour les pouvoirs publics, de mettre en place sans tarder une politique efficace et de prendre les mesures qui s’imposent.