Le baromètre Manpower interrogea fin janvier 751 employeurs, et trouva que le faible dynamisme des derniers mois sur le marché de recrutement continuera dans le prochain semestre. Le Manpower Index donne une valeur légèrement positive de +2.

Le marché d’emploi n’a pas connu beaucoup d’évolution en Wallonie (+1), en encore moins en Flandre (0). Régionalement, c’est seulement à Bruxelles que le marché d’emploi connaît une tendance plutôt favorable (+6). Go Brussels!

Comment se fait-il que le marché de recrutement connaisse si peu d’évolution? C’est l’absence d’une croissance significative qui est en faute. Les employeurs de beaucoup de secteurs sont hésitants et prudents quand il s’agit de nouveaux recrutements. Ce sont surtout les employeurs du secteur du Commerce de gros et de détail et des Industries extractives qui rapportent des prévisions les plus favorables. Les employeurs de grandes (+9) et moyennes (+14) entreprises sont assez confiants ; ceux de petites (+3) et micro (+2) entreprises le sont beaucoup moins.

Mais le ciel commence à s’éclaircir! Le baromètre de la Banque Nationale de Belgique nous montre que on peut être plus optimiste dans le futur, comme la confiance des employeurs et consommateurs augmente. Cette évolution devrait notamment créer un climat plus favorable pour l’emploi a moyen terme.

On sait déjà que le marché d’emploi en Belgique connaît donc un faible dynamisme, avec une valeur de +2. Mais quoi donc dans le reste du monde? Taiwan (+45), l’Inde (+38) et le Japon (+19) sont beaucoup plus optimistes que nous. Un marché de recrutement qui reste plutôt optimiste aussi est celui de l’USA (+16). La Chine (+8) par contre connaît un score un peu plus pessimiste. Plus près de chez nous : la Turquie (+16), l’Afrique du Sud (+13) et la Grèce prévoient un bon développement. Le Royaume Uni (+6) se montre plus prudent, tout comme l’Allemagne (+5), l’Espagne (+4) et les Pays-Bas (+4), pendant que la prévision de la France balance au même niveau que celui de la Belgique.

Dans la plupart des pays sondés, on voit un dynamisme positif, faible ou plus fort. Il n’y a que deux pays qui prévoient des réductions d’emplois dans le prochain trimestre : ce sont l’Italie (-6) et le Brésil (-1).