Bien-être mental : 1 travailleur sur 3 fait régulièrement des cauchemars impliquant son/sa manager.

Le mois dernier, StepStone a dévoilé que les relations professionnelles en Belgique avaient souffert depuis le début de la crise du COVID. Aujourd’hui, le site d’emploi belge partage d’autres données concernant l’impact de la crise sur le bien-être mental. Par exemple, 1 employé·e sur 3 souffre de cauchemars à cause de son/sa patron·ne, ce qui représente une augmentation par rapport aux 23% de l’édition 2019 de cette étude.

Un pourcentage alarmant de 31% a déjà demandé de l’aide pour sa santé mentale – presque le double par rapport aux 16% de 2019 – tandis que le même nombre d’employé·es a déjà quitté son emploi en raison d’une mauvaise relation.
Avec cette étude menée auprès de plus de 2000 répondant·es, StepStone vise à apporter un éclairage nouveau et à sensibiliser au bien-être des employé·es et des managers, afin de tracer et de comprendre la relation entre les deux parties.

En janvier 2022, une étude de StepStone a dévoilé que 40% des employé·es estiment que leur relation avec leur manager s’est détériorée depuis le début de la crise du COVID, et indiquent les principales raisons de cette détérioration sont un manque de soutien de la part de leur manager (selon 58%), un manque de récompenses (52%) & un stress accru dû à leur manager (46%).

D’ailleurs, lorsqu’on leur a demandé s’ils/elles souhaitaient changer de manager, 74% des employé·es interrogé·es ont répondu maintenant par l’affirmative. Les trois principales raisons invoquées sont les suivantes :

  1.  Ils/elles n’aiment pas son style de management (selon 64%)
  2. Ils/elles n’ont pas confiance en leur manager (selon 62%)
  3. Ils/elles ont l’impression que leur manager ne traite pas tout le monde de la même manière (selon 58%)
  4. Ils/elles pensent que leur manager ne mérite pas d’être manager (selon 55%)
  5. Ils/elles n’ont pas une bonne relation professionnelle avec leur manager (selon 49%). La raison d’avoir une mauvaise relation personnelle a été mentionnée par 22% des répondant·es.

En ce qui concerne les relations personnelles, 47% des employé·es ont déclaré être « juste des collègues » avec leur supérieur·e, tandis que 6% les considèrent comme des ami·es et 17% n’aiment pas leur supérieur·e sur le plan personnel. Les 30% restants ont déclaré ne pas avoir de relation claire avec leur supérieur·e. En outre, 45 % des employé·es ont déclaré qu’ils/elles essaieraient activement d’éviter de voir leur supérieur·e en dehors du lieu de travail. Seuls 6% des managers ont déclaré la même chose.

Les mauvaises relations ont un impact sur le bien-être mental : cauchemars et recherche de soutien en matière de santé mentale en hausse par rapport à 2019.

Il n’est pas surprenant qu’une mauvaise relation professionnelle ou personnelle entre employé·es et managers puisse avoir un impact négatif sur le bien-être mental :
• 33% des employé·es interrogé·es ont déclaré souffrir régulièrement de cauchemars causés par leur relation avec leur manager.
• 31% ont déclaré avoir déjà demandé de l’aide pour leur santé mentale et leur bien-être, en raison de cette relation.
Par rapport aux résultats de 2019, ces chiffres ont augmenté de manière significative (avec 23% souffrant de cauchemars et 16% ayant demandé de l’aide pour leur santé mentale en 2019).
Les raisons potentielles de cette augmentation pourraient être l’augmentation connexe du nombre de salarié·es déclarant avoir une relation plus mauvaise depuis la crise du COVID, ainsi qu’une sensibilisation accrue sur le sujet de la santé mentale depuis la crise sanitaire rendant les salarié·es étant plus francs, par rapport à il y a deux ans.

1 travailleur·euse sur 3 a déjà quitté son emploi à cause de son/sa manager

Malheureusement, une mauvaise relation peut avoir des répercussions sur d’autres aspects de la vie personnelle et professionnelle :
• Près d’un·e travailleur·euse sur cinq (17%) a déjà demandé à changer d’équipe au sein de son entreprise en raison d’une mauvaise relation avec son/sa manager.
• Un·e sur trois (31%) a déclaré avoir déjà quitté son emploi pour la même raison.
Par rapport aux résultats de l’étude de 2019, ce dernier chiffre s’est amélioré, passant de 40% ayant quitté leur emploi en 2019 à 31% en 2022.
Une raison potentielle pour expliquer cette diminution des démissions peut être trouvée dans la crise du COVID, de nombreux employé·es préférant la sécurité de l’emploi à l’insécurité de commencer une nouvelle carrière.

 

Source & Méthodologie : StepStone a réalisé cette enquête en novembre 2021. Nos analystes ont passé les données au crible pour s’assurer de l’exactitude de la représentation et de la validité des réponses des répondant·es.
Au total, 2 031 enquêtes ont été remplies en néerlandais, français et anglais. Parmi les répondant·es se trouvaient 1 731 employé·es et 244 cadres.

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