En 2023, les chercheurs d’emploi ont introduit 9.570 demandes de dispenses de disponibilité pour pouvoir suivre une formation, contre 8.917 en 2022. 7.854 ont été accordées, contre 7.309 en 2022, soit une augmentation de 7%.
Une fois inscrits chez Actiris, tous les chercheurs d’emploi bruxellois doivent prouver qu’ils sont actifs sur le marché de l’emploi et effectivement à la recherche d’un emploi (répondre aux convocations d’Actiris, envoyer des candidatures, etc.). Tous… sauf ceux qui bénéficient d’une dispense de disponibilité.
Une dispense de disponibilité offre donc la possibilité de suivre une formation ou des études sans perdre les allocations de chômage. L’objectif ? Permettre aux chercheurs d’emploi d’acquérir des compétences utiles et donc de trouver un emploi plus rapidement.
Du 1er janvier au 31 décembre 2023, 7.854 dispenses ont été accordées sur un total de 9.570 demandes de dispenses introduites, ce qui représente 82% de décisions positives.
Plus de 85% des dispenses octroyées concernent des formations, le reste concerne principalement des reprises d’études et seules quelques-unes, des stages.
Enfin, notons que la moyenne de chercheurs d’emploi indemnisés et donc pouvant prétendre à une dispense à quant à elle diminué de 4% par rapport à 2022.
Plus de femmes, plus de chercheurs d’emploi de longue durée
Parmi les bénéficiaires de dispenses, 56% sont des femmes alors qu’elles représentent 45% des chômeurs.
34% des bénéficiaires ont entre 30 et 39 ans ; 25% ont entre 40 et 49 ans.
Enfin, 85% des bénéficiaires de dispenses appartiennent à la catégorie des chercheurs d’emploi de plus d’un an, dont 62% depuis plus de 24 mois.
« Ces résultats montrent tout l’intérêt du dispositif. Il ne sert à rien de fliquer et de contrôler un chercheur d’emploi sur sa recherche d’emploi si celui-ci ne dispose pas des compétences nécessaires pour s’insérer sur le marché de l’emploi. Par contre, on doit pouvoir évaluer sa motivation à trouver un emploi sur base du parcours de formation dans lequel il s’inscrit. La formation reste le levier à actionner pour trouver un emploi », conclut Bernard Clerfayt.