Les Belges se sentent très bien dans leur peau

Sur une échelle de 0 à 10, le sentiment de bonheur est en moyenne de 6,8 sur 10. 67% se donnent un score de 7 ou plus, et 35% même 8 ou plus. Le Belge est optimiste pour l’avenir : il estime que son bonheur futur sera plus élevé-une note moyenne de 7,3 sur 10. Le sentiment général de bonheur est plus élevé chez les jeunes (18-24 ans) et les générations plus âgées (65 ans et plus), les revenus plus élevés, les diplômes et les travailleurs indépendants.

4 facteurs déterminent notre sentiment de bonheur

– La vie de famille : en période d’hyper connectivité, les contacts humains restent primordiaux. Le bonheur vient principalement des relations avec les personnes issues de l’entourage proche.
– La santé : les Belges évoluent positivement leur santé. 1 belge sur 2 déclare bouger ou faire du sport chaque semaine.
– La liberté de faire des choix personnels dans la vie : les répondants ne le mentionnent pas immédiatement de manière explicite comme un facteur déterminant du bonheur, mais implicitement, cela semble pour beaucoup de personnes être un élément clé de leur bonheur en général.
– La situation financière : les Belges considèrent qu’un bon revenu est un facteur important pour le bonheur. Mais sur ce plan, ils sont relativement moins satisfaits.

Equilibre vie privée/vie professionnelle

62% des Belges sont satisfaits de leur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Le Belge est généralement satisfait de son travail mais ce n’est pas pour lui un élément clé de son bonheur. Les Belges qui sont satisfaits de leur équilibre vie professionnelle/vie privée se sentent beaucoup mieux dans leur peau. A ce titre, il existe une corrélation manifeste entre les entreprises qui prennent des initiatives pour le bien-être de leur personnel et le sentiment de bien-être de leurs collaborateurs.

La foi en l’avenir et dans les autres

A propos de son avenir individuel, le Belge est positif, mais en ce qui concerne l’évolution de la société, 1 Belge sur 2 l’évalue de façon plutôt négative. Le Belge prend lui-même les choses en main pour assurer son avenir : il a une confiance relativement grande en ses propres assurances, assurance maladie, épargne-pension dans l’optique de son bien-être futur. Par contre, les Belges font peu confiance à la pension légale et aux autorités en général.
Enfin, 1 belge sur 3 s’engage chaque mois pour les autres via du bénévolat. Une vie sociale bien remplie est aussi un facteur important pour le sentiment de bonheur.

Des avis d’experts

AG Insurance a présenté les résultats détaillés à un panel d’experts – Herman Toch, chercheur, Herman Konings, observateur de tendances, et Jean-Paul Erhard, expert du bonheur – et leur a demandé ce qui les frappait dans cette étude.

Herman Konings, expert en génération et observateur de tendances : « La pression – dans n’importe quel domaine – détermine à quel point nous nous sentons heureux. Les chiffres le montrent : le score est plus élevé chez les jeunes qui vivent encore chez leurs parents. La seule pression qu’ils connaissent se situe entre les mois de mai et septembre lorsqu’ils doivent obtenir de bons résultats aux examens. La génération plus âgée qui peut profiter d’une belle retraite et dont les crédits hypothécaires sont remboursés, se situe également dans le haut du classement. Pour eux, le stress de la performance au travail a disparu, tout comme la pression financière pour se constituer des économies et régler ses dettes. Il est remarquable de noter que dans la génération intermédiaire, les personnes qui aiment travailler et qui puisent leur énergie dans leur activité professionnelle enregistrent un score nettement plus élevé – et inversement. On dit alors souvent qu’ils ont un bon équilibre vie privée/professionnelle. Je préfère le terme de fusion (blend) entre la vie professionnelle et la vie privée, qui s’équilibrent parfaitement, apportant énergie et sérénité. »

Herman Toch, chercheur et auteur du livre « Happy Profit »: « Dans ce type d’enquêtes, la question de la cotation est toujours importante. Le score représente-t-il réellement le sentiment de bonheur des Belges ? Ou reflète-t-il plutôt la façon dont ils voudraient se sentir ? J’aurais tendance à privilégier la deuxième solution. Jamais auparavant autant de personnes en Belgique n’ont souffert de dépression ou de burnout. La consommation d’antidépresseurs et d’antipsychotiques est alarmante. Ce qui prouve incontestablement que notre santé mentale et notre bonheur ne sont pas au mieux. Selon moi, un score de 6,8 sur 10 montre surtout que le Belge est capable d’agir : il veut être heureux – et ce même dans les moments de stress. Si le monde autour de nous devient menaçant, nous nous replions naturellement sur notre propre petit monde. C’est ce que le Belge fait actuellement : il puise son énergie dans son environnement direct pour se sentir mieux et pour améliorer son avenir. La clé d’une vie heureuse va de pair avec la réalisation de son potentiel. Les personnes qui peuvent exprimer leurs talents dans un environnement qui partage leur ambition, leurs normes et leurs valeurs, se sentent aussi mieux dans leur vie. On le voit très clairement au travail : le fait d’avoir un emploi qui convient donne des ailes, tant dans la vie de ces personnes que pour leur entreprise. C’est bénéfique sur tous les plans. »

Jean-Paul Erhard, partenaire Peoplesphere et co-fondateur du BE Happiness Day, abonde en ce sens : « En effet, les entreprises peuvent contribuer activement à améliorer le sentiment de bonheur. Bien entendu, le stress, l’absentéisme et le burnout sont des réalités du monde du travail qu’on ne peut ignorer… Mais il y a aussi une histoire positive – moins médiatisée – concrétisée par des entreprises qui développent et mettent en oeuvre une stratégie autour du thème du bonheur au travail. Grâce à ces initiatives et projets concrets, elles contribuent à l’épanouissement de leurs collaborateurs, améliorant ainsi leur bien-être au travail. Ce qui se traduit clairement dans les résultats de l’entreprise. Selon moi, ces chiffres sont un stimulant pour toutes ces sociétés qui investissent au quotidien dans ce type d’approche. Il est en outre très important de partager ces constats avec le plus grand nombre pour aider ceux qui traversent des situations difficiles.
Un autre résultat intéressant concerne la confirmation de moteurs de bonheur à l’avenir, notamment la solidarité avec autrui qui apparaît comme un critère fondamental. Tant au travail que dans la vie privée, nous avons besoin de collaboration et de projets communs. »

Raphaël Copis, Directeur des Ressources Humaines et de la Communication chez AG Insurance : « Notre vision d’entreprise se traduit par le slogan « Supporters de votre vie ». Dans les assurances, le service au client est primordial. C’est pour cette raison qu’on a besoin de collaborateurs engagés qui font équipe ensemble – le personnel et les partenaires de distribution – afin de garantir une vie sans soucis à nos 3,5 millions de clients. C’est pourquoi nous avons également à coeur de connaître et de comprendre au mieux nos clients. Et c’est aussi pour cette raison que nous avons lancé ce projet visant à cartographier le sentiment de bonheur à la fois des Belges et de nos collaborateurs.
Il y a quelques années, AG Insurance a résolument opté pour le développement d’une organisation stimulante dans laquelle les collaborateurs peuvent s’épanouir d’une manière flexible, dans le respect de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, mais aussi prendre des initiatives et collaborer. Cette politique améliore le bien-être des collaborateurs et porte ses fruits au niveau du fonctionnement et des résultats de l’entreprise. Car des collaborateurs engagés font des clients satisfaits. Avec le lancement du ‘Baromètre du bonheur’, AG Insurance souhaite montrer, aussi bien à ses collaborateurs qu’à ses clients, qu’elle entend contribuer à leur sentiment de bonheur. »