Le travail étudiant calculé en heures pour renforcer la flexibilité.

Dès l’année prochaine, le nombre d’heures de travail des étudiants sera calculé en heures et non plus en jours. L’initiative de la ministre Magie De Block permettra d’augmenter la durée du temps de travail possible. Plus de 500.000 étudiants se frottent chaque année au monde du travail et acquièrent une première expérience professionnelle grâce aux contrats de jobistes. Ils gagnent aussi de l’argent qui leur est parfois indispensable pour poursuivre leurs études.
L’UCM se réjouit de cette évolution et précise : « Sauf cas particuliers, l’employeur doit respecter les conditions de travail en vigueur dans la commission paritaire dont il dépend, y compris les barèmes. Mais le travail étudiant n’est pas soumis au précompte professionnel (impôt) et bénéficie d’une cotisation sociale réduite au taux unique de 8,14 % (dont 5,43 % à charge de l’employeur et 2,71 % à charge de l’étudiant). Ces conditions particulières sont intéressantes pour les entreprises et en particulier pour les plus petites d’entre elles, qui ont besoin de souplesse. Les contrats étudiants permettent de faire face à des pics d’activité, notamment dans l’horeca, le commerce de détail ou l’événementiel. Ils permettent aussi de remplir des tâches ponctuelles ou particulières.
Il n’y a pas de concurrence entre les étudiants et les demandeurs d’emploi. Les conditions d’embauche et de travail des salariés ne conviennent pas aux tâches occasionnelles confiées aux jeunes encore aux études. C’est un système où tout le monde gagne. »

C’est pourquoi l’UCM se réjouit à l’idée qu’en 2017, la période maximale pour le travail étudiant ne sera plus de cinquante jours, mais se calculera en heures. « Aujourd’hui, le fait qu’un jeune perde un de ses cinquante précieux jours s’il ne travaille que trois ou quatre heures est une injustice et une rigidité. Si les obligations des employeurs restent les mêmes, le nouveau système permettra plus de sérénité en collant mieux aux réalités et aux besoins. »

La ministre des Affaires sociales, Maggie De Block, a proposé de profiter de ce changement pour augmenter le nombre d’heures autorisées. La traduction des cinquante jours en heures ferait 400. Elle suggère 550 heures.
Si 60 % des étudiants travaillent pendant les vacances d’été, 40 % prestent durant le reste de l’année. Sur le terrain, le carcan des 50 jours, demain des 400 heures, est souvent trop étroit. Le desserrer est dans l’intérêt des étudiants et des entreprises.

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