Par rapport à mars 2022, le nombre de bénéficiaires des allocations de chômage poursuit sa diminution (- 3,7%). Le nombre de chercheurs d’emploi, quant à lui, est en légère hausse pour s’établir à 88.032 chercheurs d’emploi (+2,5%). Actiris a reçu directement 6.062 offres d’emploi et diffusé plus de 100.000 offres d’emploi. Pendant ce temps, on observe toutefois une légère hausse du chômage global, plus forte notamment chez les jeunes bruxellois.
Fin mars, Bruxelles compte 88.032 chercheurs d’emploi pour un taux de chômage de 15,3%. Cela signifie une augmentation de 2.154 personnes par rapport à l’année précédente (+2,5%). En variation mensuelle, on constate une légère augmentation de 294 personnes (+0,3%). Le chômage des jeunes atteint quant à lui un taux de 24,1%. Bruxelles compte 9.298 jeunes chercheurs d’emploi en mars 2022, soit 694 de plus que l’an dernier (+8,1%).
Le taux de chômage
Fin mars 2023, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établit à 15,3% (14,7% pour les hommes et 16,1% pour les femmes). En mars 2022, le taux de chômage s’établissait à 14,9%.
Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active la plus récente, calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active a, en Région bruxelloise, augmenté en 2020 de 0,9% par rapport à l’année précédente.
Caractéristiques et évolution du nombre de chercheurs d’emploi
Fin mars 2023, on dénombre en Région de Bruxelles-Capitale 88.032 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI), soit une augmentation par rapport à l’année précédente (+2.154 personnes, +2,5%).
On compte au cours du mois de mars 9.593 entrées dans le chômage (7.236 réinscriptions et 2.357 nouvelles inscriptions) contre 9.299 sorties, soit une augmentation sur une base mensuelle du nombre de DEI de 294 personnes (+0,3%).
On dénombre en Région bruxelloise 51.370 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 5.965 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 30.697 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.
On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces chercheurs d’emploi dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.
Actiris peut, à partir de l’exploitation d’un flux d’information provenant directement du SPP Intégration sociale, identifier les chercheurs d’emploi ayant une ouverture de droit au revenu d’intégration sociale ou à son équivalent, actuellement ou dans un passé proche. Ainsi, parmi les 88.032 DEI inscrits en mars 2023, 14.045 chercheurs d’emploi sont usagers du CPAS (soit 16,0% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 9.298 jeunes DEI, 2.495 sont usagers du CPAS, soit 26,8%.
On constate une diminution de -3,7% sur une base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate une augmentation annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (+839 unités, +16,4%). Le nombre des autres chercheurs d’emploi a augmenté de 12,0% sur une base annuelle.
Diminution du volume d’offres d’emploi directement reçues par Actiris
Actiris a reçu 6.062 offres d’emploi (OE) en mars 2023. On observe une diminution de 17,2% du nombre d’offres d’emploi reçues par rapport au mois de mars 2022. Sans tenir compte des offres d’emploi de type intérim, le nombre d’offres d’emploi passe au-dessus du niveau du mois de mars 2022 (+3,9%).
Alors que depuis 2021 on voyait le volume des offres d’emploi reçues directement par Actiris augmenter fortement, on constate à nouveau une diminution les derniers mois. La principale explication est liée au ralentissement de l’économie causé par la crise énergétique et inflationniste.
On constate une stabilisation du nombre d’offres d’emploi reçues total (y compris les OE reçues par l’intermédiaire du VDAB et Forem et des sites partenaires) -0,2% par rapport au mois passé et une augmentation de 13,6% par rapport à l’année dernière.
Source: Actiris, calculs view.brussels