En janvier 2023, la Région bruxelloise compte 87.992 chercheurs d’emploi, soit une légère augmentation de 1,5% par rapport au mois de janvier 2022. L’arrivée des réfugiés ukrainiens couplée à la conjoncture économique actuelle semblent expliquer cette évolution du chômage bruxellois après une longue période de baisse ininterrompue et des niveaux historiquement bas pour la région.

En effet, 1.616 Ukrainiens sont aujourd’hui inscrits comme chercheurs d’emploi, contre 100 il y a un an. Actiris a reçu directement 6.329 offres d’emploi, soit une diminution de 15,3% par rapport à janvier 2022. Cette diminution du nombre d’offres d’emploi reflète l’inquiétude des employeurs face à la hausse des coûts salariaux et des coûts énergétiques.

Légère hausse du chômage global, plus forte chez les jeunes bruxellois

Fin janvier, Bruxelles compte 87.992 chercheurs d’emploi pour un taux de chômage de 15,3%. Cela signifie une légère augmentation par rapport à l’année précédente (+1.316 personnes, +1,5%). En variation mensuelle, on constate une augmentation de 917 personnes (+1,1%). Le chômage des jeunes atteint quant à lui un taux de 24,8%. Bruxelles compte 9.583 jeunes chercheurs d’emploi en janvier 2022, soit 730 de plus que l’an dernier (+8,2%).Nombre de jeunes chercheurs d’emploi (< 25 ans) bruxellois pour le mois de janvier

Le taux de chômage

Fin janvier 2023, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établit à 15,3% (14,5% pour les hommes et 16,3% pour les femmes). En janvier 2022, le taux de chômage s’établissait à 15,1%. Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active la plus récente, calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active a, en Région bruxelloise, augmenté en 2020 de 0,9% par rapport à l’année précédente.

Caractéristiques et évolution du nombre de chercheurs d’emploi

Fin janvier 2023, on dénombre en Région de Bruxelles-Capitale 87.992 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI), soit une augmentation par rapport à l’année précédente (+1.316 personnes, +1,5%). On compte au cours du mois de janvier 11.209 entrées dans le chômage (8.662 réinscriptions et 2.547 nouvelles inscriptions) contre 10.292 sorties, soit une augmentation sur une base mensuelle du nombre de DEI de 917 personnes (+1,1%).

On dénombre en Région bruxelloise 51.533 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 6.457 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 30.002 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.

On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces chercheurs d’emploi dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.

On constate une diminution de -4,5% sur une base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate une augmentation annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (+1.057 unités, +19,6%). Le nombre des autres chercheurs d’emploi a augmenté de 9,8% sur une base annuelle.
On enregistre 1.616 Ukrainiens inscrits comme DEI au mois de janvier 2023. Il y a un an, ce chiffre était d’environ 100 unités.

Diminution du volume d’offres d’emploi directement reçues par Actiris

Actiris a reçu 6.329 offres d’emploi (OE) en janvier 2023. On observe une diminution de 15,3% du nombre d’offres d’emploi par rapport au mois de janvier 2022. Sans tenir compte des offres d’emploi de type intérim, le nombre d’offres d’emploi reste en deçà du niveau du mois de janvier 2022 (-11,9%).
Alors que depuis 2021 on voyait le volume des offres d’emploi reçues directement par Actiris augmenter fortement, on constate à nouveau une diminution les derniers mois. La principale explication est liée au ralentissement de l’économie causé par la crise énergétique et inflationniste.
On constate une diminution du nombre d’offres d’emploi OE totales (y compris les OE reçues par l’intermédiaire du VDAB et Forem et des sites partenaires) de 0,5% par rapport au mois passé et une diminution de 33,4% par rapport à l’année dernière.

Source : Actiris, view.brussels