Le syndicat chrétien appelle à une réforme urgente de l’actuelle loi Renault. « Cette loi a vu le jour en réaction à la fermeture brutale de Renault Vilvorde. À l’époque, c’est par la presse que les travailleurs avaient appris la perte de leur emploi. A l’époque, la loi Renault était un premier pas dans la bonne direction, pour impliquer et accompagner les travailleurs lors de licenciements collectifs. »
« Depuis, la loi Renault mériterait grandement d’être actualisée et adaptée. Elle a atteint ses limites, il faut de toute urgence une « loi Audi » qui offre des solutions à :
- L’information et l’implication des sous-traitants et des fournisseurs
Dans la loi Renault, les sous-traitants et les fournisseurs ne sont absolument pas pris en compte. Ils ne reçoivent pas suffisamment d’informations et quand ils en reçoivent, elles sont souvent incorrectes. Il est indispensable d’impliquer l’ensemble des travailleurs dans la concertation ! - Un plan social pour tout le monde
Le personnel temporaire, les intérimaires, les sous-traitants, les fournisseurs, … nagent dans un flou total. Il faut rendre obligatoire l’élaboration d’un plan social pour TOUS les travailleurs. - Le renforcement de la concertation sociale
Les informations doivent être totalement transparentes et présentées de façon claire et objective. Si les employeurs rejettent des propositions avancées par les travailleurs et syndicats, ils doivent justifier leur position en fournissant des arguments concrets et objectifs. - Transparence au sujet des subsides reçus
Il est important que les entreprises rendent visibles et soient en mesure de justifier les aides publiques et les fonds qu’elles ont reçus pendant une période donnée.
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Ces adaptations permettront de protéger tous les travailleurs et de les soutenir dans leur carrière. Mais aussi de répondre aux défis auxquels le monde du travail fait face actuellement. »