Première question à l’évidence: c’est quoi, la renaissance digitale? De quoi les trendsetters vont-ils désormais nous abreuver et parvenir in fine à nous convaincre que le sujet mérite de figurer au premier rang de nos priorités? Quelques outils préliminaires récoltés pour vous, en vue de vous préparer à la prochaine vague de transformation qui nous attend…

La renaissance digitale fait bien entendu référence au bouleversement culturel et intellectuel que le continent européen a connu au 16ème siècle via l’invention de l’imprimerie, les grandes découvertes territoriales, les progrès scientifiques et du savoir… Nous vivons aujourd’hui une phase de transition comparable!

Economie du partage, robotisation accrue, concurrence féroce émergeant de nouveaux acteurs terriblement agiles… La transformation en cours est si rapide que les experts invitent l’ensemble de nos entreprises à se poser la question, à la fois simple et fondamentale, de leur existence dans un nouvel environnement qui ne garantit plus aucune pérennité. La renaissance digitale consiste donc pour quelque organisation que ce soit à repenser ses métiers et processus en intégrant la valeur que la technologie est susceptible de leur conférer désormais. Et comme mentionné par Kenneth Mikkelsen via la plateforme d’informations time.com: « Une certitude s’impose désormais malgré la vitesse exponentielle de la transformation en cours. A l’image de ce que Google nous propose, il est clair que les bénéfices reviendront à ceux qui possèdent les plateformes d’échange et non à ceux qui délivrent effectivement les produits et services échangés. »

Il s’agit aujourd’hui d’opposer une vision alternative à celles et ceux qui sont convaincus que ce sont les entreprises de technologies et les robots qui dessineront le futur de notre économie. Il est essentiel que nos leaders et dirigeants soient sensibilisés au processus en cours et qu’ils veillent à concevoir un environnement moral, politique et technologie qui s’inscrive dans une logique de développement durable. Les études récentes démontrent que ces leaders devront, de gré ou de force, développer des traits de personnalité et des comportements (plus que des compétences donc !) leur permettant d’imaginer de nouvelles solutions dans un monde complexe. Parmi ces compétences, citons les notions de service, de volonté d’apprentissage, de curiosité, de connectivité et d’intelligence émotionnelle. Et ils auront pour mission principale évidemment la création de lien à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise…

Pour suivre le développement de nos recherches sur la thématique de la renaissance digitale, rendez-vous dans l’édition Peoplesphere n°197 (parution fin août) ! Pour vous abonner, cliquez simplement sur le lien suivant: http://www.peoplesphere.be/fr/abo/