L’étude « Korn Ferry Digital Sustainability Index’ vise à mesurer la capacité d’adaptation des secteurs d’activités face à l’évolution de l’économie numérique. L’index évalue comment les entreprises parviennent à s’adapter en permanence aux bouleversements entraînés par le digital et à enregistrer des succès durables. Cinq dimensions organisationnelles distinctes ont été analysées au-travers de cette étude : l’agilité, la connectivité, la discipline et le focus, l’empowerment et l’alignement, l’ouverture et la transparence.
362 entreprises réparties dans 14 pays et 5 secteurs d’activités ont été passées au crible dans le cadre de cette étude. Les résultats semblent indiquer une corrélation immédiate entre la profitabilité et le score obtenu pour ce Digital Sustainability Index. Les entreprises obtenant les meilleurs scores présentent un taux de marge (EBITDA) de 5,6% supérieur à celui des entreprises affichant les scores les plus bas.
Les responsables de la recherche ont également pu constater que ce sont les entreprises du secteur financier qui affichent les meilleurs résultats par rapport à leurs collègues d’autres secteurs d’activités.
« Les sociétés financières sont poussées dans le dos et contraintes de revoir leurs processus et leurs pratiques afin de répondre aux demandes de leurs clients , de protéger leurs données et leurs parts de marché, » explique Michael Franzino, President, Korn Ferry Global Financial Services Practice. « Par ailleurs, la concurrence des sociétés fintech à profil hybride les a forcé à agir rapidement ».
L’industrie technologique n’atteint que la deuxième position. Le secteur ne compte pas que des start-ups innovantes et disruptives. Il se compose également de géants industriels historiques qui doivent encore se réformer sur les plans structurel et culturel.
Les trois autres secteurs d’activités se classent dans l’ordre suivant : en troisième position, Life Sciences & Healthcare. L’industrie manufacturière arrive en quatrième place. Et les entreprises de distribution terminent enfin en cinquième position. « Le secteur de la distribution se trouve à un croisement. Ses entreprises s’adaptent à l’e-commerce et travaillent depuis longtemps déjà afin de réduire les délais de livraison. Mais elles peinent à anticiper les futures attentes des clients. »
Note méthodologique :
Les pays concernés par l’étude sont les suivants : Australie, Brésil, Chine, France, Allemagne, Inde, Japon, Mexique, Pays-Bas, Moyen-Orient, Russie, Turquie, Royaume Uni, Etats-Unis.