30 juin 2018, journée des médias sociaux… Selon un sondage réalisé par le bureau de recrutement Hays, 60 % des Belges se laissent souvent distraire par leur smartphone lorsqu’ils sont au travail. Objectif de cette mesure: voir à quelle fréquence et par quelles applications de leur GSM les travailleurs se laissent distraire durant les heures de travail. Il ressort des résultats que les participants sont souvent, voire toujours, distraits par leur GSM et le plus souvent par des SMS ou des notifications de WhatsApp (64 %).

À la question de savoir quelles notifications les distraient le plus souvent, 64 % ont répondu les SMS et/ou WhatsApp, suivis par les notifications des médias sociaux comme Facebook et Instagram pour 22 %. Ensuite, 13 % des participants sont le plus déconcentrés par des e-mails et des appels privés. Et enfin, seul 1 % affirme jouer sur son lieu de travail.

Passer des accords concrets.

Pour éviter un effet néfaste sur les prestations au travail, il est nécessaire qu’un employeur prenne des accords concrets avec le personnel quant à l’utilisation privée du smartphone. Mais les employeurs doivent également faire suffisamment confiance à leur personnel. Elise Denecker, Head of People & Culture chez Hays explique : « Communiquez ouvertement et clairement sur ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Les règles ou l’étiquette peuvent aider à limiter l’utilisation du smartphone. Vous pouvez par exemple convenir de ne pas utiliser de smartphone durant les réunions ou de les mettre en mode silencieux pendant le travail afin de ne pas déranger les collègues. Diriger en faisant appel au sens des responsabilités des travailleurs est toutefois plus efficace qu’imposer des règles. »

Parmi les conseils prodigués par les commanditaires de l’enquête en vue d’être plus productif(ve) au travail, relevons la constitution d’un environnement de travail stimulant et agréable.  Bien que les espaces de travail ouverts comportent de nombreux avantages, les discussions de collègues peuvent engendrer des distractions. L’utilisation d’un casque peut être positive pour la concentration.

L’élaboration d’un planning apparaît également comme une nécessité. Un objectif concret renforce en effet l’attention. Réaliser les tâches les plus complexes aux moments les plus productifs, comme le matin. Des tâches de routine que l’on peut accomplir les yeux fermés seront de préférence planifiées lorsque l’on manque d’énergie, comme en fin d’après-midi.