Les entreprises belges n’ont jamais occupé autant d’étrangers que l’année dernière. Actuellement, 15,8% des travailleurs présents sur notre marché de l’emploi n’ont pas la nationalité belge. Faits des plus intéressants : d’une part, la proportion de travailleurs originaires de pays hors de l’Union européenne a particulièrement augmenté, et de l’autre, le nombre de travailleurs étrangers de plus de 60 ans a augmenté de 30% au sein des entreprises belges. Or, en l’absence d’une politique claire en la matière, trois entreprises sur quatre peinent à intégrer les différentes nationalités et cultures sur le lieu de travail. Lire plus
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Pénuries & Immigration: la part des travailleurs étrangers présents sur notre marché de l’emploi atteint un niveau record.
Malgré l’impact économique positif de l’immigration, la Belgique reste parmi les mauvais élèves en matière d’intégration des immigrés sur le marché du travail.
D’après les données de la BCSS, en 2016, la population belge totale se composait de 69,8 % de natifs (nés en Belgique de parents également nés en Belgique), de 16,5 % d’immigrés de la première génération et de 13,7 % d’immigrés de la deuxième génération. L’étude publiée par la BNB (Banque Nationale de Belgique) a pour but de dresser un aperçu de l’incidence économique de l’immigration en Belgique, en établissant une distinction entre les immigrés de la première génération et ceux de la deuxième ainsi qu’entre les immigrés d’origine européenne et ceux d’origine extra-européenne. Cette étude se concentre sur l’aspect économique de l’immigration. Lire plus
Rapport du Conseil Supérieur de l’Emploi: la Belgique ne parvient pas à intégrer les immigrés non-UE sur le marché du travail.
Le 17 octobre, le Conseil supérieur de l’emploi présente son rapport consacré à la situation des immigrés nés en dehors de l’Union européenne sur le marché du travail en Belgique. L’ occasion de ‘situer’la Belgique face au défi de l’intégration des immigrés sur son marché du travail… Et de constater que l’immigration a été régulièrement sollicitée pour soutenir le développement économique du pays, mais qu’aujourd’hui, le taux d’emploi des immigrés non-UE avoisine les 50 %, soit un niveau de 20 points de pourcentage inférieur à celui des personnes nées en Belgique. En comparaison des autres pays de l’UE, il s’agit du taux d’emploi le plus faible et du troisième écart le plus grand! Lire plus
230 tableaux pour analyser un marché du travail très stable.
En 2016, le marché du travail belge n’a pas connu de modifications importantes. Notre marché du travail classiquement très caractérisé par sa ségrégation reste par conséquent très hétérogène: la croissance prudente du taux d’emploi des immigrés hors UE notée en 2015 n’a pas pu se maintenir l’année suivante (diminution de 42,7 à 41,8%); ce faisant, l’écart par rapport aux Belges et aux citoyens UE s’accroît de nouveau. L’écart d’emploi entre hommes et femmes s’est un peu accru (passant à 9,2 points de pourcentage), tout comme l’écart entre travailleurs peu qualifiés et moyennement qualifiés (22,1 points de pourcentage). Les rares exceptions à cette tendance stagnante sont l’écart salarial – l’écart entre les salaires horaires moyens bruts des hommes et des femmes a continué de se réduire ces dernières années et est actuellement de 6,6% (du salaire horaire brut des hommes) contre 16,7% pour l’UE et l’augmentation progressive du taux d’activité et d’emploi des 55-64 ans. Lire plus