Volvo Cars a mené une enquête avec iVox à l’approche de la rentrée scolaire. Les résultats montrent que la moitié des employés ayant des enfants en âge d’aller à l’école s’inquiètent de la sécurité sur la route lors du premier jour d’école. Non seulement du fait de la rentrée scolaire, de la circulation plus dense qui l’accompagne et des heures de pointe, mais également à cause de la pression des horaires de travail.
Avec « Be Safe Be Late », Volvo Cars veut introduire le concept « omtanke » (une vision suédoise de la vie que l’on peut traduire par « considération ») et appeler les entreprises à faire du 1er septembre un grand jour pour la sécurité routière en encourageant une plus grande flexibilité au début et à la fin de la journée de travail.
Le stress, pire des copilotes
Une étude menée par iVox[1], et commanditée par Volvo Cars, montre que le 1er septembre est considéré comme une journée stressante par 40 % des employés ayant des enfants en âge d’aller à l’école et 25 % confirment qu’ils se sentent effectivement stressés ce jour-là. La réouverture des écoles cette année ne va pas seulement susciter beaucoup d’émotions, de nombreux parents devront, après parfois des mois de télétravail, reprendre le volant en pleine heure de pointe pour conduire leurs enfants à temps à l’école et commencer leur journée de travail à l’heure.
« Les émotions ont un impact important sur notre façon de conduire et sur la manière dont nous respectons les règles et les autres usagers de la route », explique Pauline Demolder, porte-parole de l’institut Vias, « Le premier jour d’école est synonyme de grande émotion, et nous emportons toute cette émotion en voiture avec nous. Comme si cela ne suffisait pas, nous sommes également sous pression à cause des horaires de travail. Pour plus de sécurité sur la route lors d’une journée spéciale comme celle de la rentrée des classes, il est important de relâcher la pression et d’offrir plus de répit aux travailleurs. »
Plus de marge, moins de risques sur la route
25 % des employés ayant des enfants en âge d’aller à l’école indiquent qu’ils sont parfois anxieux à l’idée de commencer à travailler en retard lors du premier jour d’école. C’est surtout le cas des employés ayant des enfants en maternelle. 49 % des répondants indiquent également qu’ils sont moins attentifs ou roulent moins prudemment lorsqu’ils sont pressés. Et pourtant, près de la moitié des salariés indiquent qu’aucune mesure particulière n’est prise dans leur entreprise le jour de la rentrée des classes. Environ 4 employés belges sur 10 ayant des enfants d’âge scolaire (43 %) indiquent que le premier jour d’école est un jour de travail comme un autre. Plus d’une personne sur cinq (22 %) indique qu’elle prend un jour de congé ce jour-là, et seule 1 personne sur 5 (19 %) indique qu’elle commence à travailler un peu plus tard.
Les employés qui n’ont pas d’horaire de travail flexible (30 %) sont plus susceptibles de se sentir stressés que les employés ayant des horaires de travail flexibles (22 %). Avec « Be Safe Be Late », Volvo Cars lance un appel aux entreprises et désire les sensibiliser à cette problématique. Décaler les horaires de travail permet de réduire le sentiment de stress et de mieux répartir la circulation et favorise une plus grande sécurité sur la route. Alors, ne faites plus attention à l’heure, mais à la route.
« Nous devons plus que jamais réfléchir à la manière dont nous envisageons le 1er septembre et à la manière dont nous y juxtaposons notre travail », explique Wim Maes, Managing Director de Volvo Cars Belux, « En Suède, ils ont un joli mot pour cela : ‘omtanke’, traduit littéralement par ‘considération’. Omtanke est une vision de la vie qui nous invite à être plus attentifs et à regarder les choses sous un autre angle. Cette vision de la vie est au cœur de tout ce que nous faisons chez Volvo Cars et la sécurité routière en est un élément majeur. Nous devons aborder le 1er septembre différemment, et c’est une responsabilité partagée. En tant qu’employeur, nous ne pouvons pas faire disparaître les émotions et le stress qui accompagnent les parents lors du premier jour d’école, mais nous pouvons résolument en tenir compte. »
Un nouveau départ vers plus de flexibilité ?
La moitié des employés ayant des enfants en âge d’aller à l’école estiment que la circulation qui accompagne le premier jour d’école entraîne du stress supplémentaire. 6 parents sur 10 indiquent qu’ils déposeront leurs enfants à l’école en voiture, 1 parent sur 5 ira à pied et 1 parent sur 8 conduira son enfant en vélo à l’école le 1er septembre.
« Pourquoi n’envisageons-nous pas d’autres moyens de conduire nos enfants à l’école ? Par exemple, nous pouvons faire une agréable promenade matinale avec eux, ce qui permet également d’arriver détendu au bureau. Ou prendre le temps de montrer à nos enfants le plus beau chemin pour aller à l’école en vélo », poursuit Wim Maes, « Les entreprises doivent donner le temps et la possibilité aux parents de planifier leur journée de manière plus flexible, afin qu’ils ne soient pas dans l’obligation de commencer leur journée de travail à une heure bien précise, juste après la course matinale pour arriver à temps à l’école. En d’autres termes, il faut arrêter de se mettre la pression pour arriver à temps et se concentrer plutôt sur une conduite prudente. Le 1er septembre, chaque parent devrait pourvoir commencer sa journée de travail un peu plus tard. »
En 2018, l’institut Vias avait déjà constaté que près de 7 voitures sur 10 roulant entre 7 et 9 heures sur le réseau routier rural se déplaçaient avec un motif lié au travail. Le début et la fin des heures d’école et de travail ont une influence directe sur les heures auxquelles les gens se déplacent, que ce soit pour se rendre ou revenir de l’école ou du lieu de travail. Le pic se situe autour de 8h pour les employés (21 %) et autour de 8h30 pour les écoles (50 %). Le soir, il est de 15h15 à 15h30 pour les établissements scolaires (24 %) et entre 17h et 18h30 pour les employés (17 %).
Depuis la crise du coronavirus, les horaires de travail flexibles et le télétravail sont en augmentation. Selon l’étude menée par Volvo Cars, 53 % des employeurs estiment que cela procure moins de stress à leurs employés et 4 sur 10 constatent une augmentation de la productivité des employés. Pourtant, il existe une disparité entre l’expérience des employeurs et celle des employés. 8 employeurs sur 10 estiment qu’ils prennent des mesures suffisantes pour rendre le travail plus flexible, alors que seuls 6 employés sur 10 sont d’accord. Il est temps de se remettre en question et de prendre un nouveau départ vers des horaires de travail plus flexibles.