EF Education First (EF) a publié aujourd’hui l’édition 2022 de son EF English Proficiency Index (EF EPI), en analysant les données de 2,1 millions de locuteurs non natifs de l’anglais dans 111 pays et régions. Les Pays-Bas ont conservé la première place, tandis que Singapour a bondi à la deuxième place, craquant à nouveau le top 3 depuis qu’elle est devenue la première nation de l’ASEAN à le faire en 2018. Dans le top 10, on retrouve également la Belgique.

En effet, malgré ses trois langues officielles (français, néerlandais et allemand), ce pays aux multiples facettes tire son épingle du jeu en anglais et se positionne ainsi sixième dans le classement.

« L’indice de cette année reflète l’impact de la pandémie – d’un déclin inquiétant de la maîtrise de l’anglais chez les jeunes à une maîtrise étonnamment élevée en dehors des grandes villes, ce qui a des répercussions sur le travail à distance », a déclaré Kate Bell, auteur de l’EPI EF. « Le rapport retrace des histoires de progrès remarquables et de reculs décourageants ».

L’EF EPI est basé sur les scores du EF Standard English Test (EF SET), utilisé par des gouvernements, des entreprises et des écoles pour des tests à grande échelle ainsi que par des millions de personnes.

Concernant la Belgique, les principales conclusions sont les suivantes :

– D’un point de vue global, la Belgique affiche une compétence très élevée par rapport aux 111 pays/territoires évalués

– La partie flamande du pays tire le score du plat pays vers le haut

– En effet, les chiffres montrent que les régions néerlandophones telles que le Limbourg, Anvers, la Flandre Occidentale, le Brabant Flamand et la Flandre Orientale se distinguent des territoires francophones par leur niveau de compétences très élevées. La Région de Bruxelles prolonge la performance flamande suivie par Liège, le Hainaut, le Luxembourg, le Brabant Wallon et Namur qui ferme la marche avec un niveau modéré

– Les grandes villes telles que Bruges, Anvers, Gand, Louvain, Bruxelles et Liège ont toujours le meilleur anglais

– Les graphiques indiquent une corrélation positive entre le niveau d’anglais de certaines régions et le revenu national moyen. On peut se demander au vu des résultats si une corrélation ne peut pas être établie également entre le niveau d’anglais et la langue d’origine

– Contrairement aux années précédentes, ce ne sont pas les jeunes tranches d’âge qui dominent au niveau de l’anglais, même si la compétence de la cohorte des 18-20 ans reste élevée d’un point de vue mondial. Les répondants âgés de 26-30 ans dominent le classement, suivi par les 31-40 et les 21-25

– Cette année, l’écart entre les sexes s’est creusé, les compétences en anglais des hommes continuant à dépasser celles des femmes.

Source: Education First