Les initiatives des employeurs en matière de bien-être ne suffisent pas pour éliminer les comportements inappropriés sur le lieu de travail.

Un travailleur sur cinq dit avoir déjà été confronté à de tels comportements sur son lieu de travail. Les dirigeants d’entreprise octroient par ailleurs la note de 7,3/10 à leur propre politique en matière de bien-être, selon l’enquête. « Les entreprises doivent non seulement prendre des initiatives en matière de bien-être au travail, mais elles doivent également en assurer le suivi et en informer leur personnel« , selon Acerta Consult.

Les employeurs se montrent confiants quant aux mesures qu’ils prennent en matière de bien-être

Les dirigeants d’entreprise de notre pays attribuent à leur propre politique de bien-être au travail une note moyenne de 7,3/10. Les très petites et les très grandes entreprises sont légèrement plus positives que la moyenne, comme le révèle l’enquête menée auprès de 500 entreprises par Acerta Consult, en collaboration avec le bureau d’enquête Indiville. Si les employeurs se montrent confiants à cet égard, c’est surtout parce qu’ils prennent plusieurs mesures visant spécifiquement à promouvoir le bien-être sur le lieu de travail : en offrant des emplois valorisants (66%), en établissant des conditions de travail flexibles en matière d’horaires et de congés (65%) et en mettant en place une bonne politique en matière de maladie et de réinsertion (65%). ​

Comportements indésirables

Toutes ces actions ne permettent toutefois pas d’éradiquer complètement les comportements indésirables sur le lieu de travail. L’enquête d’Acerta révèle en effet qu’un travailleur sur cinq a déjà été confronté à un comportement indésirable sur son lieu de travail. ​

Anne-Sophie Bialas, experte juridique chez Acerta Consult, explique : « Le fait qu’un travailleur sur cinq ait été victime ou témoin d’un comportement indésirable sur son lieu de travail, est un chiffre pour le moins alarmant. De nombreuses initiatives sont souvent prises par les entreprises pour promouvoir le bien-être au travail, telles que la désignation d’une personne de confiance auquel les employés peuvent s’adresser en cas de problèmes liés aux risques psychosociaux au travail (y compris les brimades, les comportements sexuels non désirés, les situations de conflit, le stress,…). Cependant, le bien-être ne consiste pas seulement à s’attaquer aux comportements indésirables, mais aussi, par exemple, à mettre en place une politique (préventive) en matière de maladie et à la réinsertion sur le lieu de travail. Ces initiatives visent à promouvoir le bien-être au travail, mais elles ne bénéficient pas toujours de la notoriété nécessaire. Ces trois mesures sont les actions les plus importantes aux yeux des employeurs. Pourtant, six travailleurs sur dix estiment qu’aucune politique de réinsertion n’a été mise en place au sein de leur entreprise. Même constat pour le cadre d’accords sur le droit à la déconnexion : 85 % des employeurs confirment avoir mis en place un tel cadre, mais seul un travailleur sur quatre affirme être au courant. Pour s’assurer que les initiatives atteignent leur groupe cible et ne manquent donc pas leur objectif, une communication claire et répétée doit impérativement être mise en place. Sinon, c’est une véritable perte de temps, d’argent et d’énergie. »

 

Source: les données sont issues de l’enquête miroir annuelle qu’Acerta Consult fait réaliser par le bureau d’enquête Indiville auprès d’un échantillon représentatif composé de plus de 500 employeurs et de 2700 travailleurs. Les données des entreprises ont été pondérées pour être représentatives de la Belgique quant au nombre de travailleurs dans les entreprises actives d’au moins 5 travailleurs.

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