Un outil utile pour les professionnels de l’expatriation ! L’index ‘Quality of Living’ calculé par Mercer établit un classement (mondial) des villes au sein desquelles il est le plus agréable de vivre. Nouveauté cette année : l’évaluation de la sécurité – ou du moins du sentiment de sécurité, ndlr – des villes du monde entier. Voici les résultats.
Vienne est une fois de plus la ville la plus vivable au monde, tandis que Bagdad est en dernière place. L’Allemagne est le pays le mieux représenté dans le top 10 des villes les plus vivables
Bruxelles gagne une place, passant de la 22 à la 21e place dans le classement des villes les plus vivables au monde. Vienne occupe, pour la septième année consécutive, la première place, tandis que Bagdad ferme la liste à la 230e position. Paris chute de 10 places, passant de la 27e à la 37e position.
C’est ce que révèle entre autres la 18e édition de l’étude Quality of Living Survey 2016 de Mercer. Cette année, le bureau d’études a, pour la première fois, également examiné la sécurité individuelle dans les grandes villes du monde. Notre capitale occupe la 41e place de ce classement, tandis que Luxembourg est la ville la plus sûre au monde. Rien d’étonnant, malheureusement, à ce que Paris figure à la 71e place…
Malgré les récents problèmes de sécurité et l’instabilité socio-économique, la qualité de vie dans les villes d’Europe occidentale figure toujours parmi les meilleures du monde. Le changement le plus marquant dans ce top 50 concerne Paris, la seule ville de tout le classement qui chute de 10 places (passant de la 27e à la 37e position). À la 69e place, Prague est la ville la plus vivable d’Europe centrale et de l’Est. Kiev (176), Tirana (179) et Minsk (190) sont les villes européennes qui affichent les moins bons résultats. Bruxelles progresse légèrement, et rate de peu le top 20.
La qualité de vie des villes, et surtout la sécurité individuelle, jouent un rôle déterminant dans la décision des multinationales d’y envoyer ou non des expatriés. En outre, ces critères ont un impact majeur sur l’indemnité perçue par ces expatriés.
«Les menaces accrues de sécurité intérieure et globale, les flux de migrants et l’instabilité sociale dans les grands centres d’affaires mondiaux sont des éléments qui rendent l’évaluation de la sécurité et de la santé des expatriés encore plus complexe pour les multinationales», affirme Ellen Arenthals, Mobility Lead Benelux chez Mercer. «Voilà pourquoi il est tellement important de déterminer, à l’aide de données et de recherches précises, comment compenser correctement le niveau de vie et la sécurité de vos travailleurs dans différentes villes du monde.»
Classement de la sécurité individuelle: les villes allemandes en bonne position, Paris et Londres souffrent
Dans le cadre de cette étude, Mercer s’est également penché cette année sur la sécurité individuelle. Ce score est déterminé sur la base de la stabilité intérieure, des chiffres de la criminalité, du maintien de l’ordre public local et de la relation du pays concerné avec les autres pays. Ici encore, les villes d’Europe dominent le classement, emporté par Luxembourg. Berne, Helsinki et Zurich se partagent la deuxième place, suivies par Vienne en cinquième place. Genève et Stockholm sont sixième ex-æquo tandis que Copenhague, Düsseldorf, Francfort, Munich et Nuremberg se partagent la onzième place.
En termes de sécurité, Bruxelles occupe la 41e place. Plusieurs villes européennes souffrent des attaques terroristes et de l’insécurité sociale, comme Paris (71), Londres (72) et Madrid (84). En 124e place, Athènes est la ville la moins sûre d’Europe occidentale. Damas (229e) et Bagdad (230e) ferment la marche.
«Au vu de tous les développements macro-économiques, il est de plus en plus important que les employeurs prennent bien soin de leurs expatriés et de leur famille. Cela constitue par conséquent une part importante de la politique de rétention et de gestion des talents des multinationales. Afin de garantir la santé et la sécurité des travailleurs et de leur famille à l’étranger, les employeurs investissent notamment dans un logement de qualité, des programmes de sécurité, des mesures d’évacuation et des soins médicaux. Des formations sur la sécurité et des environnements de travail surveillés s’y ajoutent aussi régulièrement», ajoute Ellen Arenthals.