Annoncée dans l’accord de gouvernement de cet été, l’extension des flex jobs dans le secteur du commerce de détail sera effective dès ce 1er janvier 2018. Le dispositif était jusqu’à présent limité au secteur horeca. Ce type d’emploi permet à un travailleur, occupé à 4/5e temps au moins, d’effectuer des prestations complémentaires exonérées de cotisations sociales.
La mesure des flexi-jobs dans l’horeca a été mise en place le 1er janvier 2015. Aujourd’hui, on dénombre quelque 28.000 emplois flexibles dans 7.300 établissements du secteur, selon les derniers chiffres du cabinet de la ministre des Affaires sociales, Maggie De Block. Fort de ce succès, le gouvernement fédéral a décidé d’étendre cette forme d’occupation « plus souple » au secteur du commerce de détail (bouchers, boulangers, magasins de vêtements, etc.). Les commissions paritaires suivantes sont concernées: 118.03, 119, 201, 202.01, 202, 311, 312, 314.
Concrètement, les flexi-jobs permettent à tout travailleur salarié qui preste au moins un 4/5e temps auprès d’un ou plusieurs autres employeurs de faire des à-côtés dans l’horeca et désormais également, dans le commerce de détail. Ce travailleur occasionnel touche alors un salaire net sur lequel l’employeur est redevable de 25% de cotisations spéciales auprès de l’Office national de Sécurité sociale (ONSS). À noter qu’à partir de ce 1er janvier, les pensionnés peuvent également utiliser le système des flexi-jobs.
Source : Belga