Depuis novembre 2014, le chômage diminue à Bruxelles. Cela fait donc 40 mois de baisse continue. Aujourd’hui, le taux de chômage s’élève à 16,5%, ce qui représente 91.681 chercheurs d’emploi. Par rapport à février 2017, c’est une baisse de 3.656 personnes (-3,8%), de 8.147 personnes par rapport à 2016 (-8,2%) et de 15.782 personnes par rapport à 2015 (-14,7%). En comparaison avec février 2014, le nombre de chercheurs d’emploi a diminué de 19.501, soit une baisse de 17,5% en 4 ans.

Le chômage des jeunes, en baisse continue depuis 57 mois, atteint quant à lui un taux de 24,1%. Bruxelles compte 9.525 jeunes chercheurs d’emploi, soit 796 de moins que l’an dernier (-7,7%), 1.784 de moins qu’en février 2016 (-15,8%) et 3.030 de moins qu’en février 2015 (-24,1%). En quatre ans, le nombre de jeunes chercheurs d’emploi a baissé de 33,3% (-4.760), soit un tiers de moins depuis 2014.

Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Sur la base du croisement de ces données, on constate que la population active occupée a, en Région bruxelloise, augmenté en 2016 de 3,1% par rapport à l’année précédente (+1,6% pour l’ensemble de la Belgique).

Évolution du nombre de chercheurs d’emploi

Fin février 2018, on dénombre en Région de Bruxelles-Capitale 91.681 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI), soit une diminution de 3.656 personnes par rapport à l’année précédente (-3,8%).
On compte au cours du mois de février 9.848 entrées dans le chômage (8.069 réinscriptions et 1.779 nouvelles inscriptions) contre 10.044 sorties, soit une diminution sur une base mensuelle du nombre de DEI de 196 personnes (-0,2%).

On dénombre en Région bruxelloise 61.922 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 4.998 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 24.761 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.

On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces CE dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.
Actiris peut maintenant identifier de manière plus exhaustive, parmi l’ensemble des CE, ceux d’entre eux qui sont usagers des CPAS. À partir de l’exploitation d’un flux d’information provenant directement du SPP Intégration sociale, il est en effet possible d’identifier les CE ayant une ouverture de droit au revenu d’intégration sociale ou à son équivalent, actuellement ou dans un passé proche. Ainsi, parmi les 91.681 DEI inscrits en février 2018, 13.543 CE sont usagers du CPAS (soit 14,8% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 9.525 jeunes DEI, 2.254 sont usagers du CPAS, soit 23,7%.
On constate une diminution de 2,4% sur base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate aussi une diminution annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (-340 unités, -6,4%). Quant aux autres chercheurs d’emploi, leur nombre a diminué de 6,7% sur base annuelle.

On compte 9.525 chercheurs d’emploi de moins de 25 ans. Sur une base mensuelle, on relève une diminution du nombre de jeunes chercheurs d’emploi de 275 unités (-2,8%). Sur une base annuelle, on observe également une diminution du chômage des jeunes (-796 DEI, soit -7,7%) par rapport au mois de février 2017. Le taux de chômage des jeunes est passé ainsi sur un an de 25,3% en février 2017 à 24,1% en février 2018, affichant donc une baisse de 1,2 point par rapport à l’année passée.

Source : Actiris