Le chômage poursuit sa baisse à Bruxelles. En 6 ans, le nombre de chercheurs d’emploi y a diminué de 20%. Fin février, Bruxelles compte 88.685 chercheurs d’emploi, pour un taux de chômage de 15,8%. Avec cette 64e baisse successive, on constate que le nombre de chercheurs d’emploi a diminué de 22.497 unités, soit une baisse de 20,2% en 6 ans. Le chômage des jeunes, en baisse continue depuis 81 mois, atteint quant à lui un taux de 23,8%.
Bruxelles compte 8.696 jeunes chercheurs d’emploi en février 2020, soit 329 de moins que l’an dernier (-3,6%). Sur une période de 7 ans, le nombre de jeunes chercheurs d’emploi a baissé de 6.216 personnes soit une diminution de 41,7%.
Fin février 2020, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établit à 15,8% (15,5% pour les hommes et 16,1% pour les femmes). En février 2019, le taux de chômage s’établissait à 15,9%.
Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active la plus récente, calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active occupée a, en Région bruxelloise, augmenté en 2018 de 0,9% par rapport à l’année précédente (+1,2% pour l’ensemble de la Belgique).
Caractéristiques et évolution du nombre de chercheurs d’emploi
Fin février 2020, on dénombre en Région de Bruxelles-Capitale 88.685 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI), soit une diminution de 647 personnes par rapport à l’année précédente (-0,7%).
On compte au cours du mois de février 9.774 entrées dans le chômage (7.817 réinscriptions et 1.957 nouvelles inscriptions) contre 9.574 sorties, soit une augmentation sur une base mensuelle du nombre de DEI de 200 personnes (+0,2%).
On dénombre en Région bruxelloise 56.677 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 5.365 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 26.643 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.
On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces CE dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.
Actiris peut, à partir de l’exploitation d’un flux d’information provenant directement du SPP Intégration sociale, identifier les CE ayant une ouverture de droit au revenu d’intégration sociale ou à son équivalent, actuellement ou dans un passé proche. Ainsi, parmi les 88.685 DEI inscrits en février 2020, 11.963 CE sont usagers du CPAS (soit 13,5% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 8.696 jeunes DEI, 1.943 sont usagers du CPAS, soit 22,3%.
On constate une diminution de -6,6% sur une base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate par contre une augmentation annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (+724 unités, +15,6%). Quant aux autres chercheurs d’emploi, leur nombre a augmenté de 11,1% sur une base annuelle.
Source: Actiris