Absences de longue durée: le COVID long n’a pas eu l’impact négatif supposé.

Une nouvelle étude démontre que le COVID long cause moins d’absences de longue durée que prévu. Selon la première étude belge* basée sur des infections avérées au coronavirus, réalisée par IDEWE, Acerta, la KU Leuven et UHasselt, seulement 1,4% des personnes souffrant d’une infection au coronavirus s’absentent pour maladie pendant plus de 12 semaines.

Selon l’étude du service externe de prévention menée auprès de quelque 3.000 travailleurs ayant souffert d’une infection (au coronavirus et à d’autres maladies infectieuses), dans seulement 1,4% des cas, le coronavirus a obligé les travailleurs à s’absenter du travail pendant plus de 12 semaines.

L’impact du COVID-19 a été énorme et a fait augmenter sensiblement le taux d’absentéisme au sein des entreprises. En outre, le COVID long a déclenché un phénomène inquiétant : il est rapidement apparu que de nombreuses personnes présentaient encore des symptômes tels que la fatigue, le manque de souffle et les maux de tête des semaines, voire des mois après avoir contracté le COVID-19, bien plus que dans les cas d’infections virales classiques comme la grippe. « De nombreux observateurs s’attendaient logiquement à ce que le COVID long ait un impact important sur l’absentéisme de longue durée », explique Lode Godderis, CEO d’IDEWE et professeur en médecine du travail à la KU Leuven. « Notre étude montre néanmoins une tout autre image. »

Il s’agit de la première étude belge* qui se base sur des infections avérées au coronavirus et qui étudie à la fois l’absentéisme dans les situations bénignes et graves. 2.569 travailleurs belges souffrant du coronavirus ont ainsi été interrogés pour savoir s’ils ont dû prendre un congé de maladie, et si oui, pendant combien de temps. Il est apparu que seulement 1,4% des infections au coronavirus ont conduit à une absence de plus de 12 semaines. « Ce n’est certainement pas plus que dans le cas d’autres maladies plus classiques, comme la grippe », complète Lode Godderis. « Si l’on examine les travailleurs souffrant d’une autre maladie infectieuse à la même période, 4,3 % d’entre eux ont été absents pendant plus de 12 semaines. Le COVID long génère donc moins d’absences de longue durée que ce que l’on pouvait craindre – un résultat surprenant. En outre, 16% des travailleurs positifs au coronavirus n’ont pas pris de congé de maladie du tout, en partie grâce à la possibilité de télétravailler. »

Continuer de mettre l’accent sur la réintégration

« En marge des résultats de cette étude, nous devons continuer d’investir de manière proactive dans la réintégration », insiste Lode Godderis. « Le COVID long et les symptômes persistants à la suite d’autres maladies infectieuses ont un impact important sur notre vie et sont à la source d’une charge mentale considérable. Au niveau des entreprises, mais aussi des décideurs, il est possible d’améliorer la politique de réintégration en faisant la part belle à une approche personnalisée et en tenant compte de ces résultats. »

 

Source: IDEWE – * Étude réalisée auprès de 2 569 travailleurs en Belgique ayant présenté un test PCR positif au SARS-CoV-2 entre juillet 2020 et septembre 2021. L’échantillon n’est pas représentatif de la population belge active en raison d’une surreprésentation du groupe des travailleurs flamands et des travailleurs du secteur non marchand. Vous retrouverez l’étude dans son intégralité ici : Sick leave due to SARS-CoV-2 infection | Occupational Medicine | Oxford Academic (oup.com)

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