Mobilisation générale eu égard au caractère exceptionnel de la crise des réfugiés qui affluent en Europe occidentale au début septembre. Dans la durée, c’est via l’emploi que nos entreprises peuvent intervenir de manière significative en faveur des réfugiés qui rejoignent la Belgique. Et, bonne nouvelle, le Groupe des Dix vient de s’accorder sur une simplification de la procédure permettant d’embaucher un collaborateur parmi les réfugiés.
Un accord est en effet intervenu ce mercredi matin entre employeurs et syndicats, réunis chez le ministre de l’Emploi Kris Peeters, afin de faciliter l’embauche des réfugiés. Résultat de cette concertation: les demandeurs d’asile pourront obtenir le permis C, soit l’autorisation de travailler, à durée déterminée, chez n’importe quel employeur, non plus six mois, mais quatre mois après le dépôt de la demande d’asile.
L’UCM notamment a réagi positivement à cette décision, qui a l’avantage de pouvoir être mise en œuvre rapidement. « Les réfugiés qui arrivent pour l’instant en Belgique ont pour la plupart des compétences et de l’expérience. Ils ont très certainement la volonté de travailler. Il est important pour eux de leur donner le plus rapidement possible accès à un emploi régulier.
Pour les PME de Wallonie et de Bruxelles, ce peut être une opportunité de trouver des profils manquants. Les pénuries de main-d’œuvre sont un élément qui bloque la croissance des entreprises. »
Dans la foulée de cette décision, l’UCM souhaite également une unification des documents d’autorisation de travail et de séjour (immatriculation à la commune). Cette simplification devrait effectivement offrir une meilleure sécurité juridique aux employeurs.