Emploi : le Belge préfère trouver plutôt que créer

Les Belges veulent trouver un emploi dans une organisation existante, et pas en créer un pour eux-mêmes ou pour d’autres. Voilà ce que révèle une récente étude du Forum économique mondial. Et les chiffres de l’entrepreneuriat pour 2014, révélés par le SNI, ne sont guère plus satisfaisants.

Les chercheurs ont étudié le nombre de personnes qui ont créé leur propre affaire, le pourcentage de ce groupe qui a l’ambition d’engager 20 personnes d’ici 5 ans et celui qui a déjà lancé un produit ou service novateur. Il en ressort que les résultats des Belges sont mauvais.

Pour le premier critère, le nombre de personnes qui ont lancé leur affaire, le résultat ne semble pas surprenant de premier abord, puisque de nombreuses entreprises ne sont créées que par nécessité pour pallier l’absence d’opportunités d’emplois.

Mais la Belgique obtient aussi de mauvais scores pour les deux autres critères. Les entrepreneurs qui disent vouloir engager dans les 5 ans se montrent en effet moins ambitieux que ceux qui font de même en Grande-Bretagne, en Irlande, en Hongrie et dans nos pays voisins, où les starters envisagent d’engager plus de 20 personnes sur cette période.

Ces résultats sont confortés par les chiffres du SNI (syndicat neutre pour indépendants).Selon ces chiffres, le nombre de nouvelles entreprises en Belgique a baissé de 0,7% en 2014. Ainsi, 74.209 entrepreneurs se sont lancés en 2014, alors qu’ils étaient environ 80.000 dans les années de crise de 2008 à 2010. Si la Flandre fait un peu mieux avec une augmentations des nouvelles entreprises de 1,7% en 2014, Bruxelles baisse de 1,3% tandis que la Wallonie chute avec -8%.

Selon le SNI, trois éléments pourraient changer véritablement la donne: une meilleure protection sociale, une pression fiscale moins forte et un enseignement qui mettrait davantage l’accent sur l’entrepreneuriat. Au niveau social, l’organisation plaide notamment pour une allocation d’incapacité de travail à partir du premier jour de maladie (et pas après 1 mois, comme c’est le cas actuellement) ainsi qu’une assurance faillite et cessation qui, dixit le SNI, « pourrait être considérée comme des allocations de chômage et créerait un filet de sécurité si quelque chose se passe mal »

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