Profiter un moment du Wi-Fi gratuit d’un bistrot pour vérifier ses e-mails professionnels? Transformer progressivement son véhicule en espace de bureau improvisé? Pratique, rapide… Efficace? Nous ne serions pas tous prêts à vouloir tirer parti de cette opportunité. Travailler n’importe où et n’importe quand… mais pas dans n’importe quelles conditions !
Une enquête menée par Regus nous rappelle que « nous travaillons tous de plus en plus souvent à l’extérieur du bureau. Pourtant, il n’est pas toujours évident de s’immerger dans des dossiers professionnels dans des lieux de travail alternatifs. »
Plus de 44.000 employés, dont près de 300 Belges, issus de 100 pays différents ont été interrogés. Pour quels résultats?
« Pour près de deux tiers des employés de bureau belges (62% pour être précis; ce pourcentage atteint 51% au niveau mondial), un café n’est pas un endroit approprié pour lire ses courriels et moins encore pour y répondre (88%; 61% dans le monde). Si nous utilisons néanmoins notre smartphone pour travailler dans un café, ce ne peut certainement pas être pour une durée supérieure à vingt minutes. Près de la moitié des Belges interrogés (47% vs 39% dans le monde) considèrent la voiture comme un lieu approprié pour tenir des conversations téléphoniques professionnelles, mais pas pour des « conference calls » (11% vs 12% dans le monde). Nous préférons traiter de longs courriels – ou des messages comportant des informations confidentielles – depuis un lieu de travail partagé ou un business lounge (22% vs 29% dans le monde). À peine 3% des Belges interrogés (5% dans le monde) préfèrent choisir un café ou un bar. »
Les analystes de l’enquête relèvent encore: “Avec la généralisation des smartphones et des tablettes, il est plus tentant que jamais de vérifier ses e-mails professionnels et de travailler un peu partout. Tous les emplacements ne s’y prêtent cependant pas et il apparaît que tout le monde n’est pas enclin à y souscrire. C’est logique, parce que, pour les tâches qui demandent plus de concentration ou de discrétion, on préférera profiter d’un environnement professionnel sûr et productif.”
Méthodologie : plus de 44.000 professionnels de plus de 100 pays ont été interrogés en ligne en janvier 2015. Ces contacts proviennent de la base de données internationale de Regus, qui comprend plus d’un million de professionnels. Ils constituent un échantillon représentatif de dirigeants et de propriétaires d’entreprises du monde entier. L’étude a été conduite par l’organisme indépendant MindMetre.