Les entreprises qui sont dans l’impossibilité de fonctionner vu le niveau d’alerte terroriste peuvent avoir recours au « chômage temporaire pour raison de force majeure ». La décision de l’ONEM est bien accueillie par les organisations patronales et représentatives des travailleurs indépendants.
Le dispositif d’alerte instauré par les autorités impose à tous une vigilance extrême, surtout en Région bruxelloise. L’Onem a décidé de reconnaître le chômage pour raison de force majeure pour les entreprises qui doivent fermer, ou qui choisissent de fermer pour des raisons de sécurité. Ce chômage temporaire est également possible lorsque, pour certains salariés, l’exécution du contrat de travail est rendue impossible.
Concrètement, l’employeur doit communiquer au bureau de l’Onem dont il dépend, par écrit ou par voie électronique, une description de la situation, l’identité des travailleurs concernés et la durée du chômage prévue.
Parmi les organisations représentatives, l’UCM se réjouit de cette décision: « la situation inédite à laquelle le pays est confronté doit susciter l’unité et la fermeté. La priorité est de faire confiance aux autorités et de ne pas céder à la panique. Cela dit, le niveau d’alerte élevé a des conséquences économiques importantes, même si elles sont actuellement impossibles à estimer. La décision de l’Onem est de nature à amortir le choc pour les employeurs. D’autres mesures, à l’intention des commerçants et des indépendants, devront être envisagées si la situation se prolonge. »