Le dossier thématique n°201 (février 2016) de Peoplesphere est disponible. Nos équipes ont tenté d’analyser comment nos entreprises se préparent aux défis socio-démographiques qui vont impacter le monde du travail à l’horizon 2030 : le vieillissement (actif?), l’ascenseur social en panne, la pénurie croissante de main d’oeuvre qualifiée, le fossé grandissant entre la formation initiale et les compétences requises en entreprise, les flux migratoires…
Voici les enjeux du dossier n°201 !
Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. Du côté positif donc : il y a du travail en abondance, quoi qu’en disent les esprits chagrins qui déplorent entre autres la transformation digitale parce qu’elle bouscule les équilibres de nos effectifs.
Et du côté moins positif : nous allons manquer de main d’œuvre – qualifiée, précisions-nous – afin de répondre de manière adéquate aux besoins du marché et de nos organisations. Et la réforme des pensions n’y changera pas grand-chose, qu’on se le dise.
Les causes de ce challenge aigu en matière de staffing sont sociétales. Elles ne sont pas du ressort immédiat de l’entreprise et pourtant, il faudra que celle-ci s’y plonge rapidement en développant des stratégies visant à trouver de nouveaux équilibres dans la composition de ses équipes.
De quoi parlons-nous ?
Du vieillissement dont nous voudrions qu’il soit actif.
Du nombre impressionnant de jeunes gens qui sont déconnectés du monde du travail, faute de repères et d’un modèle éducatif prêt à les réintégrer.
D’un vivier de jeunes talents hyper mobiles que nous devrions appréhender à l’échelle continentale, voire mondiale à condition de bien comprendre pour quelles raisons ceux-ci nous accorderaient leur confiance (et leur loyauté) puisqu’ils se savent ‘rares’.
De l’impact des flux migratoires sur le marché du travail.
Encore ?
Est-il indécent de rappeler que la plupart des politiques publiques ont échoué lorsque l’enjeu consiste à réconcilier les évolutions socio-démographiques avec le marché du travail ? Soyons fair-play : les efforts entrepris vis-à-vis du chômage des jeunes sont manifestes. Les résultats sont au rendez-vous. Mais au-delà, nous subissons les mouvements de population sans parvenir à imaginer de nouveaux dispositifs qui assurent le lien entre la main d’œuvre disponible et les besoins émergents.
Les constats de type ‘’l’ascenseur social est en panne’’ ou ‘’le monde du travail génère essentiellement de la souffrance’’ occupent l’espace médiatique pour nous rappeler l’urgence. Il ne sert à rien de se lamenter éternellement. Il faut agir. Car c’est à nouveau du côté de l’entreprise que les regards vont se tourner en vue de trouver des remèdes à des situations structurelles qui lui échappent.
Déjà, plusieurs organisations se fédèrent ou s’investissent dans des initiatives qui abordent sans tabou les questions du vieillissement, du décrochage de la formation initiale ou de l’emploi des réfugiés. Comment ? A découvrir ensemble dans le dossier n°201 de Peoplesphere, disponible sur abonnement (cliquez ici) ou en commandant votre exemplaire via email à l’adresse: info@peoplesphere.be
Jean-Paul ERHARD