La CSC reprend L’Echo au-travers de certains passages du projet de loi-programme du ministre David Clarinval concernant le droit aux allocations de chômage. Cette annonce laisse la CSC profondément perplexe: les périodes de congé de maternité, de paternité, d’adoption ainsi que les périodes de maladie (y compris les maladies professionnelles et les accidents du travail) seraient exclues du calcul des jours travaillés, nécessaires pour ouvrir le droit aux allocations de chômage.

Le syndicat chrétien s’offusque: « Il est urgent que ce gouvernement revienne à la raison ! Le congé de maternité figure parmi les premiers acquis sociaux; il a pour principal objectif de permettre aux femmes de se rétablir après leur accouchement. En outre, exclure les congés de maternité, de paternité et d’adoption du calcul du droit au chômage constitue un déni flagrant de l’importance de la présence des jeunes parents (adoptifs) auprès de leur enfant dans les premiers mois de vie. Au vu des mesures annoncées, leur présence dans ces premiers mois de vie n’a aucune valeur aux yeux du gouvernement. Rarement a-t-on atteint un tel niveau d’irrespect envers les travailleuses et les travailleurs. Et il s’agit de l’attaque la plus féroce et la plus rétrograde envers les femmes depuis 50 ans.

Ne pas tenir compte des périodes de maladie pour déterminer si une personne a droit aux allocations de chômage va dans le même sens : c’est donc potentiellement la double peine pour les personnes qui ont été malades.

Cela montre une fois de plus que ce gouvernement a bien peu de respect pour les droits des travailleurs et se montre particulièrement dur envers ceux qui traversent des accidents de la vie ou qui ont besoin de soutien. Cela doit changer. La CSC se mobilise donc, notamment ce 31 mars à l’occasion de la grève générale nationale. »

Source: CSC