Le gouvernement initie un projet de recherche sur les effets d’une réduction collective du temps de travail. Les employeurs sont consternés…

Sur proposition du secrétaire d’État chargé de la Politique scientifique Thomas Dermine, le Conseil des ministres a marqué son accord sur le lancement d’un projet de recherche sur les effets d’une réduction collective du temps de travail sur la productivité, l’emploi, le bien-être et l’équilibre financier des entreprises. Les premières réactions du côté patronal expriment une opposition radicale.

Le Conseil des ministres a validé le plan d’actions en exécution de la conférence pour l’emploi 2021 lors de sa réunion du 17 février 2023. Une des mesures figurant dans le plan est l’évaluation de la réduction groupe cible ONSS « réduction collective du temps de travail ».

L’analyse sera complétée par une enquête menée auprès des entreprises. Ce volet de l’étude doit être confié à un institut de recherche belge extérieur.

Il s’agit d’obtenir des réponses équilibrées sur les effets d’une réduction collective du temps de travail sur la productivité, l’emploi, le bien-être et l’équilibre financier des entreprises. L’institut sélectionné mènera l’étude en étroite collaboration avec le Bureau fédéral du plan et ce dernier sera impliqué dans la procédure de sélection. Cela devrait également permettre d’identifier les avantages et les limites de la réduction du temps de travail et de définir des mesures de soutien efficaces.

Le service public fédéral en charge de la politique scientifique (BELSPO) est chargé de sélectionner et de financer l’équipe scientifique qui se chargera de mener ladite enquête auprès des entreprises, couplée à une expérience sur la réduction du temps de travail.

UCM a pris connaissance de la proposition de test grandeur nature d’aménagement de temps de travail portée par le ministre de l’emploi Pierre-Yves Dermagne. Loin de la réalité de terrain des PME, cette idée s’apparente à un frein en pleine relance économique. « A l’heure où la relance économique doit être une priorité à tous les niveaux de pouvoir et que le monde économique met toutes ses forces dans la bataille, cette expérience grandeur nature s’apparente à un sérieux coup de frein et à une méconnaissance de la vie des PME dans notre pays. UCM n’ignore pas, loin de là, les nouvelles tendances en matière de faisabilité de travail. Il y a des solutions pour changer la vie professionnelle des employeurs et des collaborateurs. A un moment où la pénurie de main d’œuvre devient une histoire de survie de nos PME, ouvrir la possibilité de réduire le temps de travail est totalement contreproductif. La semaine en 4 jours n’avait déjà pas séduit beaucoup de PME… Que dire alors d’une réduction collective du temps de travail avec maintien intégral du salaire… »
 

Source: Cabinet de Thomas Dermine, secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique – UCM

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