Deux mois avant la date limite pour le premier enregistrement des entreprises dans le Federal Learning Account (FLA), le nouveau gouvernement flamand demande, dans son accord de gouvernement, au gouvernement fédéral de supprimer le FLA. Les employeurs demandent à présent un signal politique clair en faveur de sa suppression.
En raison de l’imminence de l’échéance du 30 novembre, les entreprises demandent aux partis politiques qui font partie du gouvernement fédéral en affaires courantes ou qui négocient la formation du futur gouvernement d’envoyer un signal clair.
Les organisations d’employeurs se réjouissent de lire que les partis flamands de la future coalition Arizona préconisent la suppression du Federal Learning Account et reconnaissent que la loi y relative et l’outil mis en place n’incitent nullement à miser au maximum sur l’upskilling et le reskilling dans nos entreprises. Ce constat ressortait déjà des notes des négociateurs fédéraux auxquelles nous avons eu accès.
Le FLA est et demeure un véhicule purement administratif extrêmement lourd, dont le seul objectif est de contrôler le respect des obligations de formation au sein des entreprises. Il empêche les entreprises de se focaliser sur l’essentiel : des formations de qualité, tant formelles qu’informelles. Le FLA requiert un investissement excessif en temps, en énergie et en argent, que les entreprises ne peuvent dès lors pas consacrer au but ultime consistant à garantir des formations de qualité.
Une majorité parlementaire est favorable à la suppression du Federal Learning Account. Pour les organisations d’employeurs, il est donc logique de le faire maintenant, avant que les entreprises ne gaspillent leur temps, leur argent et leur énergie.
Source: FEB