24 % de tous les logiciels en Belgique sont utilisés sans licence, ce qui constitue un risque important. Les entreprises n’en sont souvent pas conscientes en raison d’un manque d’informations et de connaissances sur le sujet. La situation les expose à un risque important. D’autant plus que l’exigence de probité émane de l’interne. Ce sont en effet les ex-collaborateurs qui dénoncent le plus souvent leur ancien employeur.
Selon un communiqué publié par The Software Alliance / BSA, « les entreprises qui utilisent des logiciels illégaux sont dénoncées le plus souvent par des ex-collaborateurs. C’est ce qui ressort d’une étude interne de la BSA. 60 % des renseignements reçu par la BSA proviennent d’informateurs et d’enquêteurs. Le pourcentage effectif de délateurs devrait toutefois être encore plus élevé, sachant que 25 % des informateurs veulent rester anonymes. 85 % des renseignements reçus par la BSA proviennent d’informateurs. »
La BSA poursuit également la lutte contre les logiciels illégaux. La nouvelle campagne « Fact or Fiction » a ainsi débuté en avril de cette année. La BSA a présenté la réalité de l’utilisation de logiciels illégaux afin de faire prendre conscience aux entreprises des risques qu’elles encourent. Les mensonges habituels sur les logiciels professionnels ont également été démasqués à cette occasion. Dès à présent, 12 000 entreprises peuvent à nouveau s’attendre à recevoir une lettre dans leur boîte.
La BSA a adapté son site web (www.bsa.be) à cette fin. Dorénavant, la plupart des e-books et des manuels sont librement consultables et téléchargeables. Les entreprises peuvent également consulter anonymement le calculateur de risque. Celui-ci donne une évaluation indicative des risques qu’encourent les entreprises qui utilisent des logiciels illégaux, tant du point de vue de leur image de marque que de leur rentabilité. Avec ces outils, la BSA veut aider les entreprises à rester ou à se mettre en conformité. Tout ceci vise à prévenir des risques potentiels, notamment les programmes malveillants.