À l’approche de la fermeture de l’usine Audi Brussels, les Régions bruxelloise, wallonne et flamande s’allient pour offrir un accompagnement efficace aux travailleurs et sous-traitants touchés. Dans un contexte où le niveau fédéral tarde à proposer une approche concertée, les trois Régions prennent l’initiative de coordonner leurs actions afin de sécuriser l’avenir professionnel des personnes concernées.

Face à ce défi majeur, les Régions lancent trois dispositifs coordonnés :

• Cellule pour l’emploi (3 – 17 février)
  Dès le 3 février, des séances d’information seront organisées pour tous les travailleurs licenciés. L’objectif est de leur fournir des informations essentielles sur leurs droits, leurs obligations et les dispositifs de reclassement disponibles. Mise en place par Audi Brussels en concertation avec les syndicats et les services de l’emploi de chaque Région, cette cellule garantit un suivi structuré avant les premiers licenciements.
• Permanence physique d’accompagnement (17 – 28 février)
  Une plateforme d’accueil temporaire sera installée près du site Audi Brussels à Forest. Actiris, VDAB, Le Forem, Bruxelles Formation, Audi Brussels et les syndicats y proposeront un accompagnement personnalisé sous forme de guichet unique, facilitant ainsi l’accès aux aides et à la réorientation professionnelle.
• Actiris poursuit son travail, en collaboration avec Le Forem, le VDAB, Agoria, VOKA, BECI et AKT pour organiser un Jobday. Plus de détails suivront prochainement.

Les déclarations ministérielles illustrent la volonté des différents niveaux de pouvoir de mener une action coordonnée. Le Ministre Clerfayt rappelle: « Dans ce type de situation, la dispersion des efforts ne sert à rien. Unir nos forces, briser les silos institutionnels et travailler ensemble est essentiel pour offrir aux travailleurs des perspectives concrètes. »

De son côté, Mme la Ministre Demir précise : « Le site de l’entreprise se situe à la croisée des différentes régions. Nous ne pouvons pas abandonner les travailleurs concernés et unirons nos forces pour les orienter vers un nouvel emploi. Le marché du travail actuel a un besoin criant de profils techniques, nous espérons donc pouvoir activer un maximum de personnes en mobilisant nos médiateurs sociaux à cet effet. »

Enfin, M. le Ministre Jeholet conclut: « De nombreux travailleurs des trois régions sont concernés par cette fermeture et il est essentiel d’unir nos forces respectives. Nous allons travailler ensemble pour permettre une prise en charge rapide des travailleurs et, avec nos opérateurs, leur proposer des pistes concrètes d’un retour à l’emploi. »

En unissant leurs forces, les Régions bruxelloise, wallonne et flamande réaffirment leur priorité : accompagner concrètement les travailleurs et préserver l’emploi, au-delà de toute frontière institutionnelle.