Pour 81% des Belges, les jeux de société sont le moyen idéal de rassembler les gens et d’apprendre à mieux se connaître. Du moins dans un contexte autre que le cadre professionnel car, au travail, nos compatriotes ne sont pas partisans du jeu de société entre collègues. Une étude réalisée par Asmodee Belgique, concepteur et distributeur de jeux de société dans notre pays, révèle que seulement 1 Belge sur 3 (36%) considère qu’il est agréable de jouer avec ses collègues, par exemple durant l’heure de midi. Les autres préfèrent se divertir autrement (54%), estiment que le travail n’est pas un environnement approprié pour jouer (37%) ou préfèrent passer ce moment en dehors de la présence de collègues (21%).
« Or, il y a de très nombreux avantages à faire une pause entre collègues autour d’un jeu de société », souligne Bert De Smet, General Manager d’Asmodee Belgique. « Le jeu permet de déconnecter et de se détendre, pour mieux reprendre le travail par la suite. Il s’agit en outre d’un moyen idéal d’apprendre à se connaître de manière informelle. »
Plus d’un quart des Belges (28%) jouent déjà parfois à des jeux de société entre collègues. Plus ce public est jeune, plus il joue au travail. Ainsi, plus de la moitié des -35 (52%) préfère jouer plutôt que de profiter d’une pause-lunch classique, contre 26% pour les 35>54 et 10% pour les 55+. Ce tableau est néanmoins contrasté : à la question de savoir avec qui ils préfèrent ne pas jouer à des jeux de société, nos compatriotes répondent en premier lieu ‘les collègues’ (31%), suivis par ‘les voisins’ (29%) et ‘les beaux-parents (16%). En revanche, les Belges adorent jouer à des jeux de société avec leurs amis (47%), leurs enfants (46%) et leur conjoint (45%).
‘Un jeu de société pour déconnecter pendant la pause’
28% le fait déjà, mais environ 36% des Belges le trouveraient sympa de jouer à un jeu de société avec leurs collègues pendant la pause (de midi). À leurs yeux, le jeu est un divertissement idéal et leur permet d’apprendre à se connaître en dehors du travail, sans avoir à parler boulot.
« Quand on joue à un jeu de société, on ne pense à rien d’autre, et donc pas au boulot » avance Bert De Smet, General Manager d’Asmodee Belgique. « C’est un intermède idéal dans la journée de travail. Fini le stress, enfin un peu de détente ! Même si la pause se limite à 15 minutes, elle est le gage d’éclats de rire. Ensuite, c’est avec l’esprit libre et revigoré que l’on reprend le travail. »
Lode Godderis, professeur en médecine du travail à la KU Leuven, recommande aux entreprises de mettre des jeux de société à la disposition de leurs collaborateurs : « Depuis la pandémie et l’essor du travail hybride, les entreprises ont tout intérêt à promouvoir auprès de leur personnel des activités divertissantes, quelles qu’elles soient. Les jeux de société sont un moyen simple d’apprendre à mieux se connaître. En jouant, on crée des liens différents. De surcroît, les personnes qui jouent ensemble collaborent généralement mieux, avec un effet bénéfique indéniable sur leur niveau d’énergie, l’esprit d’équipe et la productivité. »
Davantage de connexion et d’interaction au travail
Créer une atmosphère chaleureuse, Stûv s’y emploie jour après jour. Depuis plus de 40 ans, l’entreprise de Bois-de-Villers, dans la province de Namur, conçoit et produit des systèmes de chauffage individuel au bois et aux pellets. Des poêles et des inserts qui charment les yeux et réchauffent les cœurs, composant ainsi des ambiances « cozy », comme disent les Anglo-saxons.
Le succès de Stûv en Belgique, en Europe et dans le reste du monde (Amérique du Nord, Australie…) ne laisse pas beaucoup de temps à ses collaborateurs – environ 140 personnes – pour se distraire pendant les heures de bureau. Mais quand une opportunité de s’amuser apparaît, ils répondent immédiatement « Présents! ».
« Pendant la pause de midi, plusieurs de ses membres ont eu l’occasion de se retrouver dans notre show-room autour de quelques jeux de société. Et cela s’est fait dans une très, très bonne ambiance », sourit Serge Alhadeff, responsable de la communication chez Stûv.
Pour répondre à l’expansion internationale de l’entreprise, plusieurs des agents de Stûv passent énormément de temps à sillonner les routes d’Allemagne, de France ou encore du Royaume-Uni. Leurs présences dans les bureaux de Bois-de-Villers s’avèrent rares et constituent toujours des moments de plaisir pour chacun.
« Chez Stûv, nous sommes ceux qui organisent le plus fréquemment des événements de team building et autres. Nous sommes aussi ouverts à l’idée de pimenter la vie de doses d’amusement. Voilà pourquoi, à plusieurs occasions, nous avons retrouvé des groupes d’une dizaine de personnes autour d’un jeu de société. C’était chaque fois pour des périodes de 30 à 45 minutes. Dans l’ensemble, ‘Just One’ d’Asmodee s’est imposé comme le favori. C’est celui qui a suscité le plus d’enthousiasme. L’avantage, c’est que c’est un jeu qui ne crée pas de compétition. C’est un jeu simple qui a séduit l’ensemble des participants: hommes et femmes et dans une fourchette d’âge qui allait d’environ 25 à 55 ans. Comme mes collègues ont beaucoup d’imagination, c’est vraiment parti dans tous les sens. Tout le monde a beaucoup ri », ajoute Serge Alhadeff.
Passer un moment agréable entre collègues sans parler du boulot? À l’avenir, et au vu de l’enthousiasme qu’il a suscité, l’entreprise envisage d’inviter d’autres départements à reproduire l’exercice.
« Le directeur des RH a trouvé l’idée excellente. Notre directeur général était absent et n’a donc pas pu prendre part à l’expérience. Mais je suis persuadé qu’il sera partant pour une prochaine session » conclut Serge Alhadeff.
Outre Stûv, des collègues de Randstad (Tournai et Battice), Easi (Nivelles) et la rédaction de Sudinfo (Namur) se sont prêtés au jeu. Tous ont découvert les bienfaits des jeux de société entre collègues.