Les ports belges génèrent de plus en plus d’emplois mais leur valeur ajoutée se dégrade.

Pour la troisième année consécutive,  l’estimation réalisée par laBNB montre que l’emploi dans les ports belges a augmenté de 1,2 % en 2018, en raison d’une forte hausse des branches d’activité propres et essentielles aux ports. Chaque port, excepté celui de Bruxelles, a créé des emplois supplémentaires. Cependant, la valeur ajoutée a diminué de 2,7 % par rapport à l’année record 2017. Cette baisse a été particulièrement visible dans les secteurs non maritimes.

La valeur ajoutée dans l’ensemble des ports belges a reculé de 2,7 % en 2018 par rapport à l’année record qu’avait été 2017. La baisse a été particulièrement manifeste dans le cluster non maritime des ports de Liège et d’Anvers. Dans ces deux ports, le secteur de l’énergie a été affecté par la diminution de la disponibilité des centrales nucléaires. Les raffineries du port d’Anvers ont dû faire face à des marges de raffinage plus faibles. Le cluster non maritime du port intérieur de Bruxelles a également accusé une baisse de la valeur ajoutée particulièrement visible dans la branche des « autres services logistiques ». En revanche, une plus grande valeur ajoutée a été réalisée dans les ports de Gand et d’Ostende. L’augmentation dans le port de Gand est due aux secteurs du commerce et de l’automobile. Le port d’Ostende a enregistré une croissance extrêmement forte dans le secteur du dragage et dans l’industrie de la métallurgie. À Zeebrugge, la valeur ajoutée est restée pratiquement inchangée.

L’emploi dans les ports belges a augmenté de 1,2 % en 2018, une hausse principalement due aux emplois supplémentaires dans le cluster maritime, et plus spécifiquement dans le secteur de la manutention. Tous les ports, à l’exception de celui de Bruxelles, ont créé des emplois supplémentaires. Dans le port d’Anvers, le nombre d’emplois dans le secteur de l’industrie chimique et dans la branche des « autres services logistiques » s’est également accru. L’emploi dans le secteur de l’automobile est en hausse dans le port de Gand. Dans le port de Zeebrugge, c’était le cas dans les secteurs des « agents maritimes et expéditeurs » et du transport routier. Dans le port de Liège, l’emploi a progressé dans l’industrie métallurgique. Ce dernier secteur, ainsi que les « autres services logistiques », ont créé des emplois supplémentaires dans le port d’Ostende.

Évolution du trafic

Le trafic de marchandises a augmenté en 2018 dans tous les ports belges avec un taux de croissance de +4,8 %. Le port d’Anvers a enregistré un record de marchandises transbordées pour la sixième année consécutive, grâce au transbordement de conteneurs et de vracs liquides (produits pétroliers et produits chimiques). La reprise du transbordement dans le port de Zeebrugge est due à une nette expansion du gaz naturel liquide transbordé, tandis que le RoRo a continué de grimper dans ce port. Dans le port d’Ostende, le vrac solide – le plus important type de marchandises – a fourni le meilleur résultat des cinq dernières années. Le port de Bruxelles a affiché un record historique grâce au modal shift des terres d’excavation des chantiers le long de la voie d’eau du transport routier vers le transport fluvial et au nombre accru de conteneurs manutentionnés. La croissance du transbordement dans les ports de Gand et de Liège a été plutôt limitée.

Source : Banque Nationale de Belgique – les chiffres relatifs à l’année 2018 sont des estimations obtenues à l’aide d’outils statistiques, dans l’attente des chiffres définitifs qui seront publiés au printemps de 2020 dans le rapport annuel sur l’importance économique des ports belges.

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