Le congé de maternité des salariées est pris en charge financièrement par l’assurance maladie (Inami). Mais les incapacités de travail durant la grossesse restent à charge de l’employeur. Cette situation pose problème. L’UCM propose la prise en charge par l’Inami des absences dans la période précédant l’accouchement.
L’organisation représentative des indépendants / patrons de PME insiste sur l’impact significatif de la grossesse d’une salariée sur l’organisation du travail.
« En cas d’incapacité de travail avant l’accouchement, l’employeur reste astreint au paiement du salaire garanti, même si l’absence a un lien direct avec la grossesse. C’est donc une double peine pour l’employeur qui doit à la fois payer le salaire garanti et envisager le remplacement, généralement nécessaire vu la durée du congé de maternité qui suit.
La proposition de l’UCM est simple. Dès l’annonce de la grossesse, ce ne serait plus à l’employeur mais à l’assurance maladie de supporter le poids financier des absences (salaire garanti). Cela ne change rien en ce qui concerne le congé de maternité lui-même, mais c’est de nature à permettre de vivre plus sereinement la grossesse, et en particulier la fin de la grossesse, tant pour l’employeur que pour la salariée. »
Cette proposition sera intégrée dans le mémorandum que l’UCM prépare en vue des élections 2019, en concertation avec les indépendants et chefs de PME de Wallonie et de Bruxelles.