Soirée-projection à Bruxelles le 15/09 : le travail et la règle bénédictine.

« Le travail qui asservit, qui épanouit, qui ennoblit… » C’est l’intitulé retenu pour la soirée projection / débat qui se tiendra le 15 septembre prochain à l’Espace Lumen (proximité Place Flagey). Le film projeté – Le travail et la règle bénédictine – sera suivi d’un débat avec le Pr. Pierre-Yves Gomez. La participation est gratuite, ne tardez pas à vous inscrire.

Tout semble opposer l’entreprise et l’abbaye, le monde monastique et le monde économique.
Pourtant, par son approche universelle, la règle bénédictine propose de nombreuses passerelles entre le travail et le repos, le matériel et le spirituel, la rentabilité et le don, la recherche effrénée de la productivité et la vacance.
De nombreuses réponses concrètes – en prise directe avec les réalités professionnelles d’aujourd’hui – se trouvent dans cet écrit du VIème siècle. Elles font de la Règle un traité d’une étonnante modernité !

Rendez-vous donc pour cette projection suivie d’un débat avec Pierre-Yves Gomez, Professeur à l’EM Lyon
Business School, Directeur de l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises, Chroniqueur au Monde, auteur du « Travail Invisible », initiateur des Parcours Zachée et Frère Marie-Jacques csj, Prieur de la Communauté de Saint-Jean à Bruxelles.

Programme : 
19:15h – accueil des participants
20:00h précises – fermeture des portes et début de la projection
20:50h – débat
21:20h – questions / réponses avec la salle
21:30h – cocktail de fin et séance de dédicace
22:00h – fin de la soirée.

Infos pratiques :

JEUDI 15 SEPTEMBRE 2016
Espace Lumen / 34-36 Chaussée de Boodael à 1050 Ixelles
A côté de la Place Flagey (Parking souterrain Place Flagey)
Entrée gratuite
Merci de confirmer votre présence en répondant à l’adresse suivante : rsb@premiercercle.com

Note de la rédaction : la règle bénédictine, de quoi s’agit-il ? 

Elle a été rédigée par Saint Benoît de Nursie, un moine italien. On lui doit la redécouverte de la culture antique et la règle monastique dite « bénédictine » donc qui va valoriser le travail dans toutes les couches de la société. Il édicte pour ses compagnons retirés avec lui une règle très simple, en 73 chapitres courts et un prologue. À la différence des règles en usage dans les monastères orientaux, la sienne combine la prière, le travail et la tempérance dans un climat d’équilibre et de paix. « Ora et labora » (prier et travailler) était sa devise. Le travail lui-même doit se partager entre les tâches intellectuelles (instruction, étude et copie des textes anciens…) et les tâches ordinaires (travaux ménagers, artisanaux ou agricoles). La règle de saint Benoît de Nursie est reprise deux siècles plus tard, sous le règne de Charlemagne, par saint Benoît d’Aniane, fondateur de plusieurs monastères en pays franc. En 817, au concile d’Aix-la-Chapelle, l’empereur Louis le Pieux, fils et successeur de Charlemagne, l’impose à tous les monastères de son empire. Celle-ci va contribuer d’une manière décisive au renouveau de la chrétienté occidentale en invitant les moines à redécouvrir l’héritage de l’Antiquité et surtout en valorisant le travail manuel.

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