Le télétravail peine à convaincre le management à travers l’Europe malgré les avantages acquis en terme de flexibilité et d’engagement.

Une étude mondiale de VMware menée auprès de presque trois mille décideurs opérationnels, RH et IT révèle que près de deux tiers (64 %) de tous les répondants de la région EMEA sont actifs dans une organisation qui expérimente les avantages du travail à distance. Ce groupe est convaincu que l’ancien mode de travail ne reviendra pas. De nombreux répondants s’inquiètent toutefois du fait que le management de leur organisation ne cherche pas à s’adapter et n’offre pas plus de choix et de flexibilité aux travailleurs.

« Les défis des six derniers mois ont poussé les entreprises à s’adapter rapidement à de nouveaux modes de travail, où ‘travail’ n’est plus synonyme de ‘bureau’. C’est l’avenir du travail, une main-d’œuvre distribuée qui entraîne des avantages professionnels tangibles, notamment en ce qui concerne la productivité, le moral des collaborateurs, la collaboration et les opportunités de recrutement », explique Sophie Decock, Country Manager chez VMware Belux. « Outre une base digitale adéquate, les entreprises doivent appliquer la bonne approche en termes de culture et de leadership afin qu’un nouveau mode de travail soit possible. Les solutions de poste de travail digital qui permettent à une main-d’œuvre distribuée de travailler et d’être impliquée, visible et productive, ont déjà aidé des milliers d’entreprises et des millions de travailleurs. VMware ne cesse d’innover en ce sens. »

Adapter la culture d’entreprise 

Plus de quatre décideurs interrogés sur dix (41 %) s’inquiètent du fait que leur équipe n’est pas toujours occupée à travailler quand elle travaille à distance. Plus d’un quart (28 %) estiment que leur culture administrative décourage (encore toujours) le travail à distance, et plus de la moitié (59 %) ressentent une plus forte pression les incitant à être en ligne en dehors des heures de travail habituelles. Ces facteurs indiquent que les pratiques de management traditionnelles et la manière de penser du management doivent évoluer.

Ces résultats sont mis en avant malgré les avantages du travail flexible pour l’entreprise et les collaborateurs. Les organisations peuvent par exemple atteindre et embaucher des talents et des compétences partout dans le monde. Curieusement, depuis que les collaborateurs interrogés travaillent à distance, plus des trois quarts (76 %) sont d’avis que le lien personnel avec les collègues s’est amélioré, 66 % se sentent plus sûrs d’eux pour prendre la parole lors des visioconférences, et 69 % affirment qu’ils sont moins stressés. Le moral des travailleurs (30 %) et la productivité (34 %) ont augmenté. De plus, 67 % disent qu’il est devenu plus facile d’embaucher des talents hors normes, notamment parmi les parents qui travaillent (83 %) et les personnes issues de minorités (68 %). En ce qui concerne la génération de nouvelles idées, près de trois quarts** (72 %) affirment que l’innovation vient de plus d’endroits différents au sein de l’organisation que précédemment.

Dr. Carl Benedikt Frey, Directeur du Future of Work Program à l’Université d’Oxford, fait remarquer : « Si les entreprises veulent réellement adopter le modèle ‘work from anywhere’, les managers ne doivent plus contrôler l’input, mais bien l’output – en se basant sur un environnement de confiance mutuelle. Il est essentiel de trouver le juste équilibre pour que les collaborateurs soient motivés dans un environnement où la créativité peut s’épanouir. »

L’informatique n’est plus considérée comme un obstacle pour travailler sur site. Seul un tiers des répondants de la région EMEA (33 %) est d’avis que l’informatique n’est pas prête à faciliter la main-d’œuvre distante.

« Le mouvement sans précédent vers un modèle ‘work from anywhere’ que nous avons connu cette année offre indubitablement de nombreux avantages pour les employeurs et les travailleurs », souligne Véronique Karcenty, Digital Workspace Director du Groupe Orange pour la France. « Nous ne pouvons cependant pas sous-estimer le fait que cela nécessite un changement dans les stratégies de gestion du personnel pour veiller à ce que les travailleurs restent impliqués et productifs. Bien que le leadership opérationnel soit important pour donner le ton, le cadre moyen doit continuellement témoigner sa confiance, donner de l’énergie à l’équipe et développer une sensation de but commun. »

Vision holistique sur l’avenir du travail

Faciliter une main-d’œuvre distribuée implique des défis, comme l’accueil des collaborateurs, la visibilité et la conformité, la protection et la sécurité des travailleurs. L’ampleur de la main-d’œuvre distribuée a augmenté avec la pandémie, ce qui entraîne l’utilisation d’un éventail de technologies et plateformes digitales. Alors que les organisations tentent de rester opérationnelles, elles déplacent plus d’applications dans le cloud, créant ainsi de nouveaux silos d’informations. Étant donné que beaucoup de collaborateurs travaillent encore toujours de chez eux, la diversité des appareils des organisations anywhere est de plus en plus hétérogène, car elles appliquent des règlements BYOD plus flexibles. Par conséquent, tout nouvel appareil connecté au réseau d’entreprise constitue un accès potentiel pour les hackers. Tous ces facteurs ont un effet sur le périmètre de sécurité d’une entreprise, ce qui accroît davantage le besoin de modèles de sécurité Zero Trust.

 

Source & Méthodologie: le rapport intitulé ‘The New Remote Work Era: Trends in the Distributed Workforce’ repose sur une étude de Vanson Bourne menée à la demande de VMware auprès de 2.850 répondants dans la région EMEA (950 décideurs RH, 950 décideurs IT et 950 décideurs opérationnels) dans 12 pays : Royaume-Uni (600), France (450), Allemagne (450), Italie (150), Pays-Bas (150), Russie (150), Pologne (150), Norvège (150), Suède (150), Espagne (150), Émirats arabes unis (150) et Arabie Saoudite (150). Vanson Bourne a mené l’étude en juin et juillet 2020.

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