Le secteur joue un rôle précurseur en la matière étant donné qu’il s’agit de la première convention de ce type signée par un secteur industriel avec les organisations syndicales.

L’innovation étant inscrite dans l’ADN du secteur, l’ouverture d’un dialogue avec les syndicats sur l’innovation et la transformation structurelle s’inscrit parfaitement dans la mission d’essenscia.

«Nous sommes très heureux que les syndicats reconnaissent de manière unanime l’importance cruciale de l’innovation pour la croissance et qu’ils souhaitent relever le défi avec nous », déclare Yves Verschueren, administrateur délégué d’essenscia.

La convention sectorielle prévoit que le débat s’articulera autour de 7 points concrets :
1) Mesure de la capacité d’innovation du secteur ;
2) Importance des mesures d’aides des autorités en faveur de l’innovation et de la transformation structurelle ;
3) Quantification des investissements R&D et mesure de leur impact sur la production et l’emploi ;
4) Etat des lieux des compétences et savoirs nécessaires des travailleurs actuels et futurs en matière d’innovation ;
5) Renforcement de l’importance de l’innovation dans le dialogue social ;
6) Promotion de l’innovation auprès du grand public et optimisation du processus ‘go to market’
7) L’organisation du travail comme outil pour le travail durable et une compétitivité renforcée.

« Nous souhaitons ouvrir un large débat avec les syndicats tant sur les innovations de produits et de processus que sur les innovations dans l’organisation du travail. Nous avons l’ambition qu’à travers cette convention, les partenaires sociaux uniront leurs forces afin de renforcer la compétitivité de l’industrie belge de la chimie et des sciences de la vie et, donc, de l’emploi. Cette convention collective représente une opportunité à saisir pour entamer un dialogue social novateur. », conclut Koen Laenens, directeur Politique sociale d’essenscia.