Un état des lieux inédit de la présence des entreprises européennes sur le web: la moyenne européenne des entreprises ayant une présence digitale se situe à 77% pour les sites internet et chute à 45% pour les réseaux sociaux. Il y a de grandes disparités entre les pays membres de l’UE. La Belgique se glisse à une honnête 11ème place.La société KOMPASS, active dans le secteur du data digital et de l’e-mail marketing, dévoile aujourd’hui sa nouvelle étude portant sur l’utilisation professionnelle des réseaux sociaux en Europe.
Un premier constat : les disparités sont fortes entre les pays, et les plus performants ne sont pas forcément ceux que l’on pourrait croire.
La moyenne européenne des entreprises ayant une présence digitale se situe à 77% pour les sites internet et chute à 45% pour les réseaux sociaux.
Il semblerait que les entreprises prennent conscience de ce fossé, puisque les statistiques nous montrent une évolution entre 2013 et 2016 (de 28% à 45% de pénétration des réseaux sociaux dans le B2B). En tête, la Finlande avec 95% d’entreprises disposant d’un site internet contre 42% pour la Roumanie. Malte est caractérisée par une forte augmentation du nombre d’entreprises qui utilisent le Web 2.0 actif: 83% contre 52% en 2013. Les plus mauvaises en Europe sont les entreprises polonaises.
Ainsi il apparait que les raisons de l’usage des media sociaux entre petites, moyennes et grandes entreprises ne divergent pas. Toutes cherchent à embellir leur image et à développer leur chiffre d’affaires.
Bien que vendre sur le Web soit un processus complexe, qui nécessite un large ensemble de contacts entre le vendeur et sa clientèle, les entreprises, face au changement de comportements des utilisateurs et suite à l‘émergence d’une nouvelle concurrence digitale mondiale, n’ont d’autre choix que de passer la cap de la transition numérique.
L’émergence du social media marketing.
L‘écosystème des entreprises a ainsi grandement changé, les entreprises sont désormais obligées de multiplier les profils, de créer du contenu… tout en prêtant attention aux avis des internautes. 67 % des internautes déclarent ainsi effectuer une recherche sur Internet avant un achat en magasin (23 % déclarent utiliser un device mobile).
S’il est important d’assurer une présence numérique, il est plus important encore de savoir cibler ses actions de communication. Chaque canal n’est pas nécessairement adapté à son entreprise et possède ses propres caractéristiques. On estime ainsi que 82% des prospects peuvent être atteints au travers des réseaux sociaux.
Enfin, il est nécessaire d’établir des objectifs clairs et mesurables dans l’optique d’évaluer et de mesurer vos actions. Ce sont les résultats de ces derniers qui vous montreront les axes d’optimisation.
L’utilisation des médias sociaux permet une communication directe et segmentée permettant d’optimiser les actions de prospection. 72,6% des commerciaux utilisant les réseaux sociaux dans le cadre de leur processus de vente ont surpassé en moyenne leurs pairs de 23%. Et cela se révèle rapidement efficace, 64% des équipes de vente qui utilisent le social selling affirment atteindre leurs quotas et 78 % de ceux-ci affirment même afficher de meilleurs résultats que ceux qui n’ont pas adopté la même démarche.
L’avenir du social selling s’annonce alors prometteur. Les données disponibles deviennent de plus en plus précises, soit parce qu’elles seront générées automatiquement (par exemple au travers des positions GPS), soit parce qu’elle seront issues d’organismes certifiés, ou encore parce que la centralisation de l’identité numérique (OpenID) obligera à garder la même identité certifiée pour l’ensemble des actions.
«Nous assistons à un véritable bouleversement du Business Model des entrepreneurs en général et des Marketeurs en particulier », conclut Emmanuel Facovi. «Une chose est certaine, l’e-mail marketing gardera une position de levier privilegié dans le Web 3.0, puisqu’il constitue plus que jamais la clé de voûte de la communication digitale. La preuve ? L’adresse e-mail est quasiment la seule donnée véritablement nécessaire pour s’inscrire sur un réseau ou à une communauté, que ce soit au plan professionnel ou privé, il reste l’un des seul canal précis par lequel les informations sont transférées, que ce soit en technologie fixe ou mobile ! »
Source : BELGA – w/ Kompass et Email-Brokers 2016 / Eurostat, décembre 2016 / Mediametrie et Orange Lab 2014 / enquête CCM Benchmark Institut / Eulerian Technologies – Janvier 2016 / triblio / Aberdeen Group – 2014 / Forbes 2013 / Statista ( Avril 2016) / We Are Social UK (2015).