67% des employeurs qui accordent des chèques-repas à leurs collaborateurs investissent déjà le montant maximum.

En 2025, 62% des employeurs belges octroient des chèques-repas à leurs collaborateurs, soit presque le double par rapport à 2019 (34%). Ainsi, aujourd’hui, 71% des travailleurs du secteur privé en bénéficient, contre 50% il y a six ans. Le montant annuel moyen s’élève à 1.125 euros. Fait marquant : 67% des employeurs qui proposent des chèques-repas optent déjà pour le montant maximum de 8 euros par jour travaillé.

La majorité (58%) des travailleurs bénéficiant de chèques-repas reçoivent le montant maximum, auquel ils contribuent eux-mêmes à hauteur d’au moins 1,09 € par chèque. Ces chiffres sont issus des données salariales de SD Worx, basées sur plus de 1,1 million de travailleurs auprès de 37.000 employeurs du secteur privé. Il existe toutefois de grandes différences selon les secteurs et les entreprises, en fonction des accords et de l’utilisation d’autres outils de rémunération.

L’avantage extra-légal le plus populaire

Les chèques-repas constituent l’avantage extra-légal le plus populaire en Belgique. Ils bénéficient d’une exonération sociale et fiscale, sous certaines conditions. Par exemple, le nombre de chèques-repas est limité aux jours effectivement travaillés. La valeur maximale d’un chèque-repas est actuellement de 8 euros, dont 6,91 euros à charge de l’employeur et 1,09 euro minimum à charge du travailleur.

« Même si la norme salariale pour 2025-2026 est de 0 %, les chèques-repas permettent à un employeur d’offrir un petit bonus à ses collaborateurs », souligne Léonce Katam, conseillère juridique chez SD Worx. Elle précise cependant que tout dépend de la capacité financière de l’employeur : « En effet, celui-ci supporte d’une part l’indexation automatique des salaires bruts et, d’autre part, chaque entreprise peut utiliser différents outils de rémunération pour motiver ses propres collaborateurs. Pour les employeurs qui accordent déjà le montant maximum de 8 euros et souhaitent offrir davantage, il y a une bonne nouvelle. À partir du 1er janvier 2026, la contribution maximale de l’employeur pourra augmenter de 2 euros, permettant une valeur totale du chèque-repas allant jusqu’à 10 euros par jour travaillé. Cette hausse serait exclue de la norme salariale ».

Les grandes différences entre les secteurs dans lesquels les chèques-repas sont les plus répandus :

  • Électricité et gaz : 92% des employeurs, dont 100% accordent le maximum
  • Extraction de minéraux : 90% des employeurs, dont 87% accordent le maximum
  • Distribution d’eau et gestion des déchets : 87% des employeurs, dont 61% accordent le maximum
  • Administration publique et défense : 82% des employeurs, dont 89% accordent le maximum
  • Services financiers : 82% des employeurs, dont 71% accordent le maximum

Secteurs dans lesquels les chèques-repas sont moins courants :

  • Horeca : seulement 21% des employeurs, mais 65% d’entre eux accordent le maximum
  • Agriculture : 39% des employeurs, dont 62% accordent le maximum
  • Enseignement privé : 47% des employeurs, dont 64% accordent le maximum

Secteurs qui accordent le moins souvent le montant maximum :

  • Soins de santé et action sociale : 53% des employeurs accordent le maximum
  • Commerce : sur 65% des employeurs qui octroient des chèques-repas, 55% accordent le maximum
  • Industrie : 55% accordent le maximum, sur 75% des employeurs qui octroient des chèques-repas

Ainsi, pour exemple, en 2025, 75% des employeurs du secteur industriel octroient des chèques-repas, ce qui concerne 88% des travailleurs. Cependant, seuls 55% de ces employeurs accordent le montant maximum. Par conséquent, 70% des travailleurs bénéficiant de chèques-repas reçoivent effectivement un maximum de 8 euros par jour.

À retenir pour les employeurs

Si un employeur augmente sa contribution de 6,91 euros (le maximum actuel) à 8,91 euros (le nouveau maximum à partir de 2026), le montant que l’employeur pourrait déduire en tant que frais professionnels passerait de 2 euros à 4 euros. Ainsi, l’employeur récupère environ un quart du surcoût.

Attention, cela ne s’appliquerait que dans le cas mentionné ci-dessus. Si, par exemple, la valeur du chèque-repas passe de 4 à 6 euros, l’employeur ne bénéficie pas de la déductibilité augmentée.

 

Source: SD Worx

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