Lorsqu’ils veulent tenir des réunions importantes, 78,6 % des Belges préfèrent le faire physiquement, soit dans un lieu de réunion externe, soit dans les locaux de l’entreprise. La majorité d’entre eux préfèrent également ne pas organiser de brainstorms, de team buildings, de comités de décision, de réunions de projet et de formations en ligne. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par Comet Meetings via iVOX auprès de 1 000 Belges.
Le gouvernement renforcera certainement ses recommandations liées au télétravail lors du prochain Comité de concertation. Bien que les réunions virtuelles pendant les lockdowns aient certainement prouvé leur utilité, de nombreux employés privilégient encore les réunions physiques. 78,6% des Belges qui travaillent préfèrent se rencontrer physiquement avant une réunion importante. 60,8% d’entre eux préfèrent le faire en interne, près d’un sur cinq préfère l’organiser en externe dans un lieu de réunion approprié. Seuls 11,6 % optent pour des réunions en ligne par vidéo.
Les préférences varient quelque peu en fonction du type et de l’objectif de la réunion. Pour les brainstorms, plus de 2 sur 3 préfèrent une réunion physique, pour les team buildings, c’est même plus de 8 sur 10. En ce qui concerne les réunions de projet et les formations, 6 personnes sur 10 optent pour une réunion physique. Environ la moitié d’entre eux favorisent également que les comités décisionnels se réunissent en personne, tandis que 30,6 % n’ont pas de préférence claire à cet égard.
Lorsqu’une réunion informative (par exemple, communication interne, information descendante) ou une présentation (par exemple, résultats financiers ou plan marketing) est à l’ordre du jour, les avis sont partagés. Environ quatre personnes sur dix sont heureuses de le faire virtuellement, tandis qu’un nombre presque égal préfère une réunion physique. « Dans certains cas, les réunions virtuelles s’avèrent être plus efficaces », affirme Victor Carreau, CEO de Comet Meetings. « Les réunions en face à face conservent une énorme valeur ajoutée. Elles permettent d’échanger d’une manière qui ne pourra jamais être reproduite en ligne. Ce que la crise nous a appris, c’est que plus il y a de distanciel, plus il faut du présentiel pour garder le lien. La culture d’une entreprise peut survivre et s’adapter au morcellement des lieux de travail, mais pour résister et rester solide, elle doit passer par des moments en groupe, dans une unité de lieu. Fait notable, ce sont les entreprises les plus digitalisées qui font le plus de séminaires. Il semble y avoir un vase communiquant entre réduction des surfaces de bureau d’une entreprise, et augmentation de ses dépenses événementielles. A la veille de nouvelles annonces du gouvernement belge, il est essentiel que les employés augmentent le télétravail et ne se retrouvent que dans des situations où leur sécurité est assurée afin de continuer à se réunir dans l’intérêt. ”
Les réunions physiques nous permettent de mieux comprendre et de trouver des solutions.
Pour trois quarts des salariés belges, l’interaction entre collègues et l’échange d’idées et d’opinions constituent l’un des aspects les plus agréables des réunions. Parvenir à une décision est également l’une des priorités d’une telle réunion pour près de 55%. C’est également le cas de Sylvie Digard, Events Manager chez Proximus “Il faut à nos yeux une nouvelle façon d’organiser des meetings dans un lieu atypique et original. L’organisation des évènements chez Proximus se fait pour la plupart de manière hybride et nous avons expérimenté ce format grâce à un matériel à la pointe.”
Source: le bureau de recherche iVOX a réalisé cette étude pour le compte de Comet Meetings. En août 2021, 1 000 Belges actifs (représentatifs sur le plan de la langue, du sexe, de l’âge et des qualifications) ont été interrogés sur un certain nombre de questions concernant les réunions, tant physiques qu’en ligne. La marge d’erreur maximale dans ce cas est de 3,02%.