Malgré les restrictions sanitaires, la FGTB mobilise à Bruxelles ce 14 octobre pour un travail juste.

A travers sa campagne « Pour un travail juste, pas juste un travail ! », la FGTB Bruxelles dénonçait déjà en 2019 la précarisation croissante et la situation préoccupante des travailleuses et travailleurs bruxellois. Aujourd’hui, le syndicat veut rappeler que le Covid n’a fait qu’accentuer les inégalités sociales à Bruxelles.

« Notre sécurité sociale a permis de limiter les dégâts, mais de trop nombreux travailleurs sont passés entre les mailles du filet et les inégalités de revenus se sont accentuées :

  • De trop nombreux travailleurs se sont retrouvés du jour au lendemain sans salaire ou allocation sociale : travailleurs intérimaires, free-lances, flexi-jobs, intermittents du spectacle, stagiaires, étudiants jobistes, etc. ;
  • D’autres ont perdu jusqu’à 40 % de leur revenu; ce qui a fortement impacté les travailleurs avec un bas salaire;
  • La crise a aussi particulièrement mis en lumière les mauvaises conditions de travail et de revenu des travailleurs des secteurs pourtant essentiels: bas salaires, sous-effectif, charge de travail trop grande, difficulté de concilier vie privée et professionnelle
  • De nombreux travailleurs sont actuellement victimes de faillites ou restructurations et se retrouvent sans emploi; ce phénomène risquant encore de s’amplifier dans les mois à venir.

Le syndicat sociale insiste encore : « A Bruxelles, capitale économique de l’Europe, les contrats précaires se multiplient au détriment des emplois stables qui seuls permettent d’assurer aux travailleurs des conditions de vie décentes. Certains salaires ne permettent même plus d’éviter la précarité. Depuis des années, les métiers en pénurie sont épinglés, en particulier par les employeurs, car ils handicapent soi-disant notre économie. Or, ce phénomène est en grande partie la conséquence des conditions de travail et du niveau de salaire de ces emplois. »

Pour la FGTB, un salaire minimum de 14€ brut/heure, soit 2.300€ brut/mois (pour un temps plein) est indispensable pour faire face au coût de la vie et du logement, en particulier dans une ville Région comme Bruxelles. Or, en Belgique, près de 800.000 travailleuses et travailleurs restent en-dessous de ce seuil. À trois jours de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, la FGTB Bruxelles veut rappeler aux employeurs la nécessité de garantir un salaire minimum et des conditions de travail dignes à tous les travailleurs ainsi qu’une sécurité sociale renforcée et correctement financée.

« Sans un changement de cap radical, la précarité va devenir le quotidien d’une majorité de travailleuses et de travailleurs bruxellois. Pour la FGTB Bruxelles, cette situation est inacceptable. »

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