Au cours du premier trimestre de cette année, 73% des personnes ayant fait l’objet d’un licenciement collectif ont retrouvé un emploi dans les trois mois grâce à l’outplacement. Les travailleurs licenciés, à condition de bénéficier d’un accompagnement adéquat, voient leurs chances de retrouver un nouvel emploi augmenter.

Les pénuries de main-d’œuvre font rage, malgré la détérioration de la conjoncture économique. Le nombre de trajets d’accompagnement entamés augmente, et davantage de trajets débouchent sur un nouvel emploi. « Les travailleurs sont en position de force sur le marché du travail », constate Paul Verschueren, Director Economic Affairs chez Federgon.

L’outplacement est en progression. Le nombre de trajets d’outplacement entamés est passé de 10.683 en 2022 à 15.420 l’an dernier, et au premier trimestre 2024, le compteur affiche déjà 3.958 trajets. La dégradation de la conjoncture économique, qui se traduit par une augmentation du nombre de restructurations et de faillites entraînant des licenciements collectifs, provoque une forte hausse du nombre d’accompagnements en outplacement.

Les travailleurs licenciés, à condition de bénéficier d’un accompagnement adéquat, voient leurs chances de retrouver un nouvel emploi augmenter. Les pénuries sur le marché du travail font rage, et les demandeurs d’emploi sont donc en position de force dans leur recherche d’un nouvel emploi.

Davantage d’entrées en outplacement, et une hausse du taux d’accompagnements réussis

La détérioration de la conjoncture économique et les pénuries sur le marché du travail se traduisent par une augmentation du nombre de trajets d’outplacement entamés, mais aussi par un taux de placement plus élevé.

Alors que le pourcentage de participants à un outplacement ayant trouvé un nouvel emploi au cours de la période d’accompagnement (de 3 ou 6 mois) était de 50% en 2022, ce chiffre est passé à 73% au premier trimestre 2024. Pour les trajets d’outplacement après licenciement individuel, le taux de placement des participants est également en hausse : il est passé de 57% en 2022 à 67% au premier trimestre de cette année.

« Les employeurs sont désespérément à la recherche de talents », conclut Paul Verschueren. « Un licenciement peut être une période très perturbante et générer beaucoup d’incertitude, mais c’est une bonne nouvelle que les gens retrouvent rapidement leur place sur le marché du travail. »

Source: Federgon