La Belgique occupe cette année la neuvième place dans du classement EF English Proficiency Index (EF EPI) établi par EF (Education First), qui compare le niveau d’anglais de 123 pays et régions. Les bons résultats de la Flandre font grimper la moyenne nationale, tandis que la Wallonie continuer également de progresser par rapport à 2024.
Les Pays-Bas sont en tête du classement avec 624 points, devant la Croatie (2e avec 617 points) et l’Autriche (3e avec 616 points). La Belgique passe de la 13e à la 9e place avec un score de 608, contre 592 l’année dernière.
EF, qui propose une éducation immersive à travers des programmes de langue, de voyage, d’échange culturel et des programmes académiques dans plus de 100 pays, publie l’EF EPI depuis 2011. Cette année, 2,2 millions d’adultes dans le monde ont passé ce test EF SET en ligne, dont 6.895 Belges. En plus de la compréhension orale et de la lecture, le test a également évalué cette année, à grande échelle, les compétences des participants en expression orale et écrite en anglais, à l’aide de l’intelligence artificielle.
La Flandre, référence internationale
Derrière la neuvième place de la Belgique, se cache toutefois un écart marqué entre les résultats des Wallons et ceux des Flamands. Aucune autre région au monde ne maîtrise mieux l’anglais que la Flandre qui obtient cette année, un score de 654 points. Avec 543 points, la Wallonie obtient un résultat légèrement supérieur à celui de la France et enregistre une belle progression par rapport à 2024 (+17 points).
Andrea Oriol, directrice nationale chez EF Belgique : « C’est un écart important, mais cela ne nous surprend pas vraiment. La culture wallonne est historiquement plus tournée vers la France, il suffit de penser aux films anglais doublés en français. L’accent mis sur l’anglais est également moindre dans l’enseignement et dans la vie professionnelle. En Flandre, les enfants grandissent avec des séries et des films en anglais, ce qui pose les bases d’une meilleure maîtrise de la langue plus tard dans la vie. Cependant, nous constatons que l’intérêt pour l’anglais augmente également en Wallonie, tant dans l’enseignement que dans le monde des affaires. »
C’est en Flandre occidentale que la connaissance de l’anglais est la meilleure (661 points) alors qu’elle était l’an dernier la plus élevée dans la province d’Anvers.
Toutes les provinces flamandes atteignent un score de 629 tandis que les provinces francophones obtiennent des résultats compris entre 529 et 550. Dans la Région de Bruxelles-Capitale, le score moyen est de 579.
Les jeunes obtiennent les résultats les plus faibles
Fait remarquable, les jeunes Belges âgés de 18 à 20 ans obtiennent les résultats les plus faible parmi les différentes tranches d’âge, avec un score de 593 points. Les 21-25 ans (643 points) et les 31-40 ans (638 points) obtiennent les meilleurs résultats, une tendance qui se confirme depuis plusieurs années. La différence de connaissances entre les hommes et les femmes reste très faible. Les hommes affichent cette année un score de 611 points, tandis que les femmes atteignent une moyenne de 606 points, ce qui représente une amélioration pour les deux groupes par rapport à l’an dernier.
Une constatation frappante est que, pour les belges, parler et écrire sont légèrement plus difficiles que lire et écouter.
Parler et écrire en anglais restent plus difficiles
Bien que le nombre de tests portant sur ces compétences « productives » ait été moins élevés, on observe, surtout dans les pays affichant un niveau général plus élevé, de fortes différences dans la maîtrise des différentes aptitudes. Toutefois, les compétences les plus fortes ou les plus faibles varient d’un pays à l’autre, ce qui suggère qu’aucune compétence n’est intrinsèquement plus difficile que les autres.
Dans les dix premiers pays, y compris la Belgique, les résultats pour l’expression orale et écrite sont en légère baisse. Le leader, les Pays-Bas, voit même son score diminuer de sept points, la Croatie de neuf points et l’Autriche de cinq points.
Bruxelles : 26ᵉ place parmi les capitales
Le score obtenu par Bruxelles en termes de maîtrise de l’anglais (588 points) lui vaut la 26e place dans le classement des capitales. Copenhague (644 points), Vienne (634 points) et Stockholm (633 points) occupent les trois premières places du podium. On retrouve également Amsterdam (4e avec 630 points), Berlin (6e avec 625 points) et Paris (30e avec 583 points). Harare (Zimbabwe) est la capitale non européenne la mieux classée avec 610 points, ce qui lui vaut la 14e place.
Source: Education First – Classement annuel English Proficiency Index

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