L’entrée des jeunes diplômés sur le marché de l’emploi semble se fluidifier au cours de ces 5 dernières années.

Une analyse intéressante délivrée par le Forem à l’occasion de cette nouvelle rentrée scolaire. L’étude se penche sur l’insertion dans les six mois de près de 22.000 jeunes inscrits pour la première fois au Forem entre juin et octobre 2016. Son objectif est de cerner au mieux la transition des jeunes entre leur sortie d’école et leur entrée dans le monde du travail. Parmi les enseignements: la corrélation entre le nombre d’années d’études et la ‘facilité’ de s’insérer sur le marché de l’emploi a ses limites. L’efficacité de l’alternance ressort également.

Le taux d’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi après six mois est en hausse, pour la troisième année consécutive : 58,2% en 2016, contre 56,9 % en 2015 et 54,4% en 2014.

Les premiers constats relevés par une étude sur l’insertion des jeunes réalisée par le Forem sont encourageants, avec une hausse du taux d’insertion depuis près de cinq ans. Cependant, la situation est assez variable selon le niveau d’étude, et le délai d’insertion des diplômés de master reste relativement long.

L’embellie de ce taux d’insertion à six mois vient souligner la baisse du taux de demande d’emploi des personnes de moins de 25 ans en Wallonie amorcée au second semestre 2013 et confirmée depuis.

L’intérim, nouvelle voie royale ?

Les études qui enregistrent le meilleur taux d’insertion sont, dans l’ordre :

  • le bac (77 %),
  • le contrat d’apprentissage (alternance) (65 %),
  • le master (59 %).

Les études orientées vers un métier ou un type d’activité et qui prévoient des contacts avec le monde de l’emploi semblent favoriser l’insertion « durable ».

Le temps d’insertion est plus long pour les diplômés détenteurs d’un master, ce qui peut sembler étonnant compte tenu des positions patronales quant au volume de jobs qualifiés qui restent difficiles à pourvoir. Sans doute faut-il y voir un problème d’adéquation entre les besoins des entreprises et les filières qui attirent massivement les jeunes actuellement.

Quatre secteurs d’activités semblent accueillir davantage de jeunes -en volume et en proportion – pour leur premier contact avec le monde de l’emploi.

• Le commerce
• L’hébergement et la restauration
• Les activités spécialisées, scientifiques et techniques
• Les activités de service administratif et de soutien.

Ces dernières reprennent notamment l’activité des agences d’intérim.

En ce qui concerne les quatre secteurs porteurs, certains niveaux d’études sont mieux représentés que d’autres. Sans grande surprise, les jeunes détenteurs d’un certificat du secondaire du 3ème degré et de l’apprentissage sont proportionnellement les plus nombreux dans l’hébergement et la restauration ou le commerce. En détaillant davantage le secteur d’insertion des jeunes, il apparaît que le secteur du travail intérimaire reste le secteur le plus porteur en termes d’engagements pour les jeunes sortis de l’école.

Note : l’analyse concerne uniquement les demandeurs d’emploi âgé entre 18 et 24 ans et ne peut être extrapolée à l’ensemble des jeunes wallons.

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