11,5 % des jeunes en Belgique sont en quête d’opportunités*. Cela représente donc plus de 120.000 jeunes. Dans le jargon spécialisé on les appelle les ‘NEET’s’ pour ‘Not in Education, Employment or Training’. Une étude récente réalisée par la VUB a démontré un réel ‘impact d’activation’ des jeunes en quête d’opportunités. Plus de 81 pourcent d’entre eux trouvent un job ou retournent aux études grâce à l’aide de structures telles que YouthStart est une asbl qui donne des formations afin d’aider ce groupe vulnérable à s’orienter à nouveau de façon constructive dans la vie.
Les jeunes NEET’s n’ont pas de travail, ne vont pas à l’école ou ne suivent pas de formation. Ils constituent un groupe très vulnérable sur le marché de l’emploi. Les jeunes de familles pauvres et non qualifiées forment le plus grand groupe de NEET’s. L’impact de la situation de ces jeunes sur leur bien-être et sur notre prospérité est considérable.
L’asbl YouthStart est dédiée à ce groupe vulnérable de jeunes. Pour les jeunes appartenant aux NEET’s, le risque d’exclusion sociale est beaucoup plus élevé. L’asbl a développé une formation de 8 jours à leur intention.
« Pendant la formation de 8 jours, les jeunes y acquièrent des compétences entrepreneuriales et l’esprit d’entreprise de base », explique Bart De Bondt. « Ainsi, nous souhaitons leur redonner confiance en eux et une perspective d’avenir. En partant de leurs propres talents et compétences, les jeunes font le lien avec les besoins du marché et développent une idée d’entreprise réaliste, innovante et distinctive qu’ils apprennent à traduire en un plan marketing et financier. Que ces jeunes réalisent leur plan d’affaires ou non est finalement secondaire. Par expérience, YouthStart affirme que les jeunes en quête d’opportunités, en démarrant d’une initiative entrepreneuriale individuelle, réalisent de nombreux objectifs complémentaires qui favorisent leur intégration sociétale. »
Retour sur les bancs de l’école pour 42,3 % d’entre eux.
Il est impossible de nier les résultats positifs de l’étude de la VUB réalisée en mai 2018. « Il est clair que les participants des formations YouthStart se rendent compte de l’importance de l’aspect éducation vu que la plupart (42,3%), suite à la formation, se réorientent vers les bancs scolaires. De plus, une grande partie des participants se lancent comme employé ou indépendants (39,2% au total). Concrètement, sur l’année, des 1.000 jeunes en quête d’opportunités qui terminent la formation de huit jours, 810 d’entre eux se lancent dans la vie active. »
Il s’agit de stimuler l’esprit d’entreprise des jeunes défavorisés. De la même étude, il s’avère que des alumni qui ont décidé de créer leur entreprise, seuls 6,8% d’entre eux arrêtent leur activité par la suite. Ce pourcentage est bien plus élevé en Belgique etant donné que plus de 30% de nouveaux indépendants cessent leur activité endéans les 5 ans. Sur cet aspect-là également, YouthStart a un impact particulièrement positif. « Nous sommes extrêmement contents de ces résultats. Cette étude démontre que YouthStart fait vraiment la différence. Ceci nous donne l’énergie pour continuer à nous battre pour ce groupe vulnérable dans notre société », conclut Bart De Bondt.
*source: steunpuntwerk.be