A l’issue de la réunion du Conseil National du Travail qui s’est tenue ce lundi, les partenaires sociaux ont rappelé l’urgence de la généralisation de l’éco-chèque électronique pour soutenir l’économie locale. Les membres de VIA, association des sociétés émettrices, veulent soutenir ce passage vers le digital. Pas d’autre choix dans les faits, puisque, pour rappel, plusieurs partis politiques envisagent de remplacer cette forme de rémunération lors de la prochaine législature.
Les chiffres des trois émetteurs – Edenred, Monizze et Sodexo – ont été consolidés. Aujourd’hui, près d’un million de travailleurs utilisent les éco-chèques électroniques (soit plus de la moitié des travailleurs qui bénéficient d’éco-chèques). Cela représente en moyenne, par mois, quelques 150.000 transactions pour l’achat de produits ou services éco-responsables. Le passage à l’éco-chèque électronique a permis aux employeurs et aux commerçants de réduire leurs coûts de gestion. Les économies engendrées par une généralisation de l’éco-chèque électronique ont été estimées par l’Agence pour la Simplification Administrative à 41 millions d’euros. Depuis l’introduction de l’éco-chèque électronique en janvier 2016, plus d’une entreprise sur deux ont fait le choix de l’électronique et 53,3% du volume d’éco-chèque émis le sont aujourd’hui sous forme électronique.
Pour Olivier Bouquet, président de VIA, « Comme l’a montré l’histoire du titre-repas électronique, pour arriver au 100% électronique et réaliser les 41 millions d’économies, l’Arrêté Royal demandé par le CNT en février dernier est indispensable. Sans cadre réglementaire, nous estimons que deux tiers des éco-chèques seront électroniques à la fin de l’année. »
Toutes les informations pratiques sur les éco-chèques, quels produits achetés, où les utiliser, sont sur http://myecocheques.be