Le chômage des jeunes baisse continuellement depuis 80 mois en Région bruxelloise. Il atteint un taux de 24,5%. Bruxelles compte 8.975 jeunes chercheurs d’emploi en janvier 2020, soit 342 de moins que l’an dernier (-3,7%). Sur une période de 7 ans, le nombre de jeunes chercheurs d’emploi a baissé de 6.491 personnes, soit une diminution de 42%.
Bruxelles compte au total 88.485 chercheurs d’emploi, pour un taux de chômage de 15,7%. Cette 63ème baisse successive du chômage global correspond à une diminution de 1.475 personnes par rapport à janvier 2019 (-1,6%). En comparaison avec le mois de janvier 2014, le nombre de chercheurs d’emploi a diminué de 23.550, soit une baisse de 21% en 6 ans.
Diminution du taux de chômage
Fin janvier 2020, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établit à 15,7% (15,3% pour les hommes et 16,2% pour les femmes). En janvier 2019, le taux de chômage s’établissait à 16,0%. Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active la plus récente, calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active occupée a, en Région bruxelloise, augmenté en 2018 de 0,9% par rapport à l’année précédente (+1,2% pour l’ensemble de la Belgique).
Fin janvier 2020, on dénombre en Région de Bruxelles-Capitale 88.485 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI), soit une diminution de 1.475 personnes par rapport à l’année précédente (-1,6%). On compte au cours du mois de janvier 12.362 entrées dans le chômage (9.762 réinscriptions et 2.600 nouvelles inscriptions) contre 10.899 sorties, soit une augmentation sur une base mensuelle du nombre de DEI de 1.463 personnes (+1,7%).
On dénombre en Région bruxelloise 56.468 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 5.665 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 26.352 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.
On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces CE dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.
Actiris peut, à partir de l’exploitation d’un flux d’information provenant directement du SPP Intégration sociale, identifier les CE ayant une ouverture de droit au revenu d’intégration sociale ou à son équivalent, actuellement ou dans un passé proche. Ainsi, parmi les 88.485 DEI inscrits en janvier 2020, 11.794 CE sont usagers du CPAS (soit 13,3% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 8.975 jeunes DEI, 1.967 sont usagers du CPAS, soit 21,9%.
On constate une diminution de -7,6% sur une base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate par contre une augmentation annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (+735 unités, +14,9%). Quant aux autres chercheurs d’emploi, leur nombre a augmenté de 10,3% sur une base annuelle.
Source: Actiris