Les allocations de chômage les plus basses restent situées au-dessous du seuil de pauvreté.

Les Travailleurs sans emploi de la CSC ont rendu visite aujourd’hui au ministre de l’Emploi Pierre-Yves Dermagne pour plaider en faveur d’une amélioration des (trop faibles) allocations de chômage. En effet, la majorité des allocations de chômage minimales sont toujours inférieures au seuil de pauvreté européen. Pour une personne seule, l’allocation de chômage minimale est de 1.161 euros par mois, alors que le seuil de pauvreté est de 1.287 euros (chiffres 2021).

Une enquête menée par la CSC auprès de 2.265 demandeurs d’emploi de longue durée a montré les conséquences pour les allocataires sociaux d’un montant aussi faible:

  • À peine 3% des demandeurs d’emploi interrogés parviennent à boucler le mois avec leurs allocations.
  • 15,23% doivent compter sur leur famille pour joindre les deux bouts.
  • 22,5% ont besoin de leurs économies pour s’en sortir, tandis que 33,25% ont peu, ou pas, d’économies.

« Ainsi, les demandeurs d’emploi doivent économiser sur l’énergie (54,04%), une visite chez le médecin (36,42%), la nourriture (34,53%) et la vie sociale (71,52%). Le risque de pauvreté des demandeurs d’emploi de longue durée et de leurs enfants est donc très élevé. La chute du travail intérimaire due à la crise du Covid-19 et l’augmentation du coût de la vie ont encore aggravé la situation. Cela n’est pas acceptable. Les travailleurs sans emploi de la CSC demandent au ministre du Travail et au gouvernement de prendre des mesures efficaces pour lutter contre la pauvreté et apporter des solutions adéquates par:

1. L’augmentation des allocations de chômage et d’insertion au-dessus du seuil européen de pauvreté;
2. La suppression de la dégressivité pour maintenir les allocations sociales à un niveau viable. »

 

Source : CSC

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