A l’occasion de sa 72e Assemblée mondiale de la santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu à réviser son classement international des maladies (ICD-11) pour y inclure le burn-out. Cette révision ne sera pas cependant effective avant le 1er janvier 2022. La définition retenue par l’OMS caractérise parmi les composantes du burn-out « des sentiments de négativité ou de cynisme liés au travail ». Explications.
L’OMS définit le burn-out comme une pathologie « résultant d’un stress professionnel chronique qui n’a pas été géré correctement ». Selon l’organe de l’ONU, le burn-out a trois composantes : « Des sentiments de perte ou d’épuisement », « une distance mentale accrue avec le travail ou des sentiments de négativité ou de cynisme liés au travail », ainsi qu’une « diminution de l’efficacité professionnelle ».
A noter que l’OMS considère que le burn-out relève du champ « occupationnel ». En d’autres termes, il est forcément lié à la pratique d’une activité, et peut donc être rattaché au travail comme à l’éducation des enfants (on pourrait théoriquement parler de burn-out parental). En revanche, les simples troubles anxieux, par exemple, ne pourront être considérés comme des burn-out.
N’étant pas clairement défini, le burn-out est souvent sous-estimé, voire considéré par les employeurs comme un état dépressif lié à des causes personnelles. Il est par ailleurs difficile de faire la part des choses entre des symptômes comme la fatigue ou le mal-être au travail et ce qui relève de la pathologie.
Source: Organisation Mondiale de la Santé (OMS) – France Info