La moitié des entreprises belges (53%) sont prêtes à accorder l’augmentation des chèques-repas de 8 à 12 euros à leurs travailleurs. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par le prestataire de services RH Group S auprès de 1000 entreprises. Parallèlement, une large majorité (73,4%) est neutre ou positive à l’égard de la réduction des écochèques, comme prévu dans le nouvel accord de gouvernement De Wever.
Le tout nouvel accord de gouvernement permet aux entreprises d’accorder prochainement des chèques-repas d’un montant maximal de 12 euros, au lieu de 8 euros. Avec cette augmentation de deux fois 2 euros, le gouvernement souhaite renforcer le pouvoir d’achat des citoyens. Selon une enquête menée par le prestataire de services RH Group S auprès de 1000 employeurs à travers le pays, 53% des entreprises sont effectivement prêtes à appliquer cette augmentation, bien que cela ne soit pas obligatoire. 29,7% déclarent ne pas vouloir le faire et 17,3% ne le savent pas encore.
« En raison de la loi sur la norme salariale, les salaires ne pourront pas augmenter au-delà de l’index pendant deux ans. En augmentant les chèques-repas de deux fois 2 euros, cela offre une alternative logique et attrayante pour les employeurs. Augmenter les chèques-repas est socialement et fiscalement avantageux, ce qui augmente le pouvoir d’achat des travailleurs sans entraîner un coût salarial trop élevé pour les employeurs. » explique Frank Verbruggen, Legal Manager Group S.
Fin des écochèques
Le nouveau gouvernement souhaite à terme réduire d’autres chèques, tels que les écochèques, les chèques-cadeaux ou les chèques-culture. Un peu plus de 4 entreprises sur 10 (43,9%) pensent que c’est une bonne chose. Elles sont favorables à une réduction de ces autres chèques. Pour 29,5%, cela n’a pas d’importance et environ un quart (26,6%) d’entre elles réagit plutôt négativement et préfère conserver ces chèques.
« Les chèques-repas sont de loin les plus populaires. Les autres chèques ne sont tout simplement pas aussi accessibles : vous pouvez acheter moins avec et les utiliser dans moins de magasins. Le nouveau gouvernement va aussi étendre les chèques-repas à encore plus de produits et services, ce qui réduira automatiquement le besoin d’autres chèques. » reprend Frank Verbruggen.
Les employeurs demandent depuis longtemps une réforme du système tel que nous le connaissons actuellement. À la question « ces changements étaient-ils nécessaires pour vous? », un peu moins de la moitié (46%) répondent positivement et 29,5% de manière neutre. 24,5% des personnes interrogées ne sont pas d’accord ou ne sont pas du tout d’accord.
« Les employeurs sont également favorables au remplacement des chèques-repas par une indemnité nette en espèces, traitée de la même manière sur le plan social et fiscal qu’un chèque-repas. Cela peut expliquer pourquoi un peu moins de la moitié (46 %) répond positivement à cette question, tandis que 29,5 % restent neutres. » conclut Frank Verbruggen, Legal Manager Group S
Source: Group S